Je n'ai pas encore parlé de ma rencontre avec le storytelling.
C'était dans la salle d'attente d'un médecin : un article sur le livre de Christian Salmon, "Storytelling", suffisamment détaillé pour apprendre que le storytelling ce n'est que
manipulation, propagande poldo-moldave et tout le toutim.
J'aurais pu en rester là.
Mais, sur l'un des murs de la salle d'attente, il y avait aussi une affiche de la Fondation Abbé Pierre (du genre de celle-ci, une autre mais bon, c'est pour donner une idée).
Je veux croire que ce n'était pas uniquement par désoeuvrement, mais en tout as cela m'a fait penser à l'abbé Pierre, et je me suis souvenu de son appel de l'hiver 54 (et d'autres plus
récents)...
Du storytelling aussi, à l'hiver 1954, sans manipulation...
Alors quoi ? Alors j'ai commencé à vouloir en savoir plus, et depuis je n'ai pas arrêté.
Cette histoire du type "Qui suis-je ?" révèle plusieurs choses : une volonté de ne pas s'arrêter au discours officiel, au consensus mou, mais de creuser, toujours plus loin, signe de persévérance,
se forger sa propre opinion et bâtir des outils pour la concrétiser en une offre de prestations...
Mais STOP ! Là, je commence à parler en mégalo, égocentrique, l'un des pièges, justement, dans la pratique du storytelling. Réflexion qui, en soi, est un signe de modestie et blablabla...