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La série régulière du mutant griffu fait son retour en force dans le Wolverine #179 avec un type qui sait dessiner, ce qui commençait à se faire rare sur les titres concernant notre brave Logan.Alors, suite aux évènements de Messiah Complex (oui, je sais, je n'ai pas spécialement parlé de la conclusion mais je n'ai finalement pas grand-chose à en dire), Wolverine se retrouve sur la piste de Mystique, Cyclope l'ayant chargé de la liquider (il n'est pas si mou que ça le petit Scott hein ?).Ce premier épisode, écrit par Jason Aaron, nous trimballe d'Iran jusqu'en Afghanistan. On a même droit à un petit détour, géographique et temporel, puisque ce récit de chasse à..."la femelle", nous permet d'assister à la première rencontre de Logan et de la mutante à la peau bleue. Cela se passe en 1921, au Mexique et dans des circonstances plutôt mouvementées, forcément.Toutefois, c'est surtout l'arrivée de Ron Garney sur le titre qui aurait tendance à faire pousser au lecteur un soupir de soulagement. Depuis maintenant quelques mois, one-shots mis à part, les séries régulières dédiées au plus populaires des mutants souffraient d'un cruel manque de savoir-faire sur le plan graphique. Après les maladresses d'un Chaykin et les traits uniformes du toujours actuel Dillon, c'est un vrai soulagement de pouvoir se mettre un Wolverine digne de ce nom sous la rétine.En parlant de Dillon (dont le passage sur Wolverine : Origins ne risque pas d'être l'apogée de sa carrière), en plus de rater Logan, il doit ce mois-ci rater Deadpool. Ah, c'est plus difficile de lui donner le même visage qu'au Punisher ou à tous les figurants présents dans les cases, du coup, Dillon réussit à faire un Wade Wilson qui ne ressemble pas à tous ces précédents personnages ! Wouaaaaaaaa, putain !! C'est historique !! Ah si, c'est LE Wolverine qu'il faut acheter, dans quelques années, ça vaudra son pesant d'or bordel !- T'as quelque chose pour moi ?- Du Dillon.- Non, déconne pas, j'veux m'faire un vrai bon shoot de comics là.- C'est le seul Dillon où y'a un perso qui n'a pas la même tronche que les autres...- Oh ?- Ouais.- C'est le Wolverine Origins avec Deadpool ? Le graal du collectionneur ?- Ouais m'sieur. Et en bonus, je te mets le petit autocollant Panini qui va bien.Enfin, bref, c'est une sacrée réussite pour ce pauvre Dillon. J'imagine qu'il doit être content d'avoir pu dessiner, au moins une fois dans sa vie, un gusse qui n'a pas la tête de Soap (cf scène #31 du Bêtisier). Sinon Daniel Way nous signe un scénario plutôt pas mal, avec même une scène à la Wile E. Coyote fort bien torchée (la cible, le piano qui tombe, etc., tout colle avec l'aspect déjanté du sieur Deadpool).Un bon numéro où Wolvie est lancé sur les traces de Mystique, une gonzesse qui a du répondant. ;o)(y'en faut peu pour qu'on tombe amoureux nous les mecs : une nana avec la peau bleue, un pouvoir de métamorphie, un soupçon de cruauté et, hop, c'est plié !)ps : pour la conclusion de Messiah Complex, vous pouvez vous soulager ici si ça vous démange (parce que je ne sais pas quand je ferai un sujet vraiment spécialement dédié au binz, ni même si ça arrivera)