Aujourd'hui, Declan Ganley a présenté à Bruxelles l'organisation Libertas, à quelques centaines de mètres de la réunion du Conseil européen des chefs d'Etat et de gouvernement. Au cours de cette conférence de presse, M. Ganley a annoncé que Libertas présenterait des candidats dans toute l'Union européenne, sur la base d'une plateforme pro-européenne pour une restauration de la démocratie, de la responsabilité et de la transparence. Pour le leader du "non" irlandais, les Européens sont aujourd'hui à la croisée des chemins:
"Si les peuples veulent une Europe forte et saine c'est à dire démocratique et responsable devant eux, ils pourront voter pour les candidats Libertas. S'ils ne veulent pas que l'Europe réussisse ou s'ils sont satisfaits des pratiques antidémocratiques actuelles, qu'ils votent pour un parti en place. Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de voter sur le traité de Lisbonne, ce sera leur référendum". "Le gouvernement irlandais et l'élite toute-puissante à Bruxelles montrent leur mépris total envers la décision démocratique du peuple irlandais de rejeter le traité de Lisbonne. Il n'y aura aucun changement dans la soi-disant "nouvelle version". Des déclarations juridiquement non contraignantes seront visiblement ajoutées pour tenter de tromper les électeurs. Ils ont essayé avec les Français, ils ont essayé avec les Néerlandais, ils tentent maintenant avec les Irlandais. Il est temps de mettre un terme à cette intimidation."
Declan Ganley a déclaré qu'il était proche de Philippe de Villiers, qui concourra sous la bannière Libertas pour l'élection européenne. Reste à savoir si Libertas présentera des listes face aux candidats eurosceptiques.