Magazine Politique
Je suis sûr que les Liégeois comprendrons le contenu du message du cousin Bèbêrt, je suis moins sûr pour les autres, l’histoire aurait pu être intitulée « une bêtise, une de plus du cusin Bèbêrt… »
Esse que sein Nicolas a venu chez toi ? moi il a venu, mais sûr à la fin de la nuit pace qui devait être un peu pèté, c’est vrai qui n-a des gentilles gens qui mettent une carotte pour son âne mais aussi du pèkèt pour lui alors tu comprends bien que quand c’est le jour qui se lève, lui i vaut mieux qui se couche… Moi je dis ça passe que près de mon assiette avec la fricassèye j’ai trouvé un petit paquet et dedans i navet de l’aftaire chèvre, tu sé bien hein, une bouteille que tu renverse un peu sur tes joues quand c’est que t’as fini de te raser. Comme je suis quelqu’un de bien élevé malgré ma petite taille, j’ai crié trois foies « merci sein Nicolas », mais en même temps je me demandais si le vieux i voyait encore Claire, de l’aftaire chèvre pour moi qu’à de la barbe sur toute ma jolie frimousse ! Bon, bin je vais chercher camarade nainberbe et je lui vais offrir, comme ça j’aurai l’air généreux à bon compte.
Quand c’est, i n-a longtemps, que j’étais jeune, n-en navet une ôte bien bonne qui m’avait arrivé. Je savais bien qui èsse que sein Nicolas mais je ne lavais pas dit à mes parents pour encore avoir des cas d’eaux. Un jour qui navet personne à la maison j’ai voulu aller dans l’armoire de la belle place, mais elle était fermée, alors j’ai enlevé un tiroir et j’ai passé ma main pour ouvrir le clitchèt et la porte s’a ouvert. Navet un posse à gars laine, tu comprends bien que je l’ai voulu essayé tout de suite. J’ai mis la fiche dans l’affaire de l’électrique et j’ai entendu « prroufcht » et i n-a de la fumée cas venu dehors. Nez coutant que mon courache, j’ai remis le posse dans sa boîte et la boîte dans l’armoire, puis j’ai refermé le clitchèt et le tiroir.
T’aurais du voir la tête de mon père le jour de la sein Nicolas quand c’est qui l’a entendu qui n’entendait rien dans le posse. Il a tout de suite couru au Grand Bazar…et on lui a échangé !
Devine qui c’est qu’a poussé un gros « OUF » ?
Avec l’aimable autorisation de son auteur