Les Boxers de Bordeaux achèvent samedi la phase aller de la Division 1 par un déplacement de haut de tableau chez les Drakkars de Caen. Soit le troisième qui se rend chez le deuxième et l’occasion pour les Girondins de montrer qu’ils ont le niveau des affiches de l’antichambre de l’élite. Il y a deux semaines, ils s’étaient en effet sévèrement inclinés contre les Rapaces de Gap (1-5), les leaders et prétendants à la montée, leur deuxième de la saison après celle contre les Jokers de Cergy-Pontoise (3-7). «On ne peut être que satisfaits de notre début de championnat», estime toutefois Michel Cotnoir, le président du club bordelais qui préfère mettre en relief sa situation au classement par rapport aux huit rencontres sur douze disputées à l’extérieur. Car les Boxers restent en proie à des contraintes récurrentes : le budget et les concerts organisés à la patinoire de Mériadeck. Le premier est «suffisant pour la D1, peut-être pas pour la Ligue Magnus», les autres pèsent sur la logistique et perturbent le calendrier des entraînements et des matches. Deux sujets que le dirigeant compte bien aborder jeudi prochain lors du colloque sur le sport organisé par la mairie de Bordeaux. «On est toujours dans l’expectative. Nous espérons que les intervenants de la mairie ne soient pas langues de bois et fassent connaître leur position sur leur engagement. Aujourd’hui, nous ne sommes pas une priorité puisqu’on passe derrière les concerts. Nous voulons simplement être considérés au même titre que le football ou le rugby.»
Guillaume Balout