Rapidement j’ai pris goût, et même un goût extrême, à cet exercice quotidien d’intervention dans le deuxième monde que constitue aujourd’hui Internet et à ces petites écritures absolument libres de toute injonction.
Mon identité de diariste est ici fluctuante, trompeuse, protéiforme. Je me considère à mon tour comme un personnage, je bascule entièrement dans mes univers de fiction où se rencontre aussi, non moins chimérique, le réel. Je ne m’y interdis rien, c’est le principe, ni la sincérité ni la mauvaise foi, ni même à l’occasion l’assassinat.
Ces pages pourront être lues ainsi comme la chronique nerveuse ou énervée d’une vie dans la tension particulière de chaque jour.»
Éric Chevillard
Parution le 20 janvier à L'arbre vengeur, 15 euros.
Cela veut-il dire que l'autofictif va s'arrêter après le 20 janvier (pitié non !!) ?
Y aura t-il des "Badges collector" de Chevillard comme ceux de Bloy ou Chesterton ?
Feront-ils des "tee-shirt collector" avec des phrases de l'autofictif imprimées dessus comme par exemple :
J’ai bien essayé de domestiquer les chèvres de mon île : jamais elles ne m’ont fait du fromage.ou encore
Le chat fait miaou, le coq fait cocorico, le chien fait ouah, le mouton fait bêêêê, la vache fait meuh, la girafe fait pouët.ou
– Je suis un inconditionnel de Shakespeare, dit-il en faisant claquer avec les pouces ses bretelles sur sa bedaine.Mais enfin, il y en a tellement que même les murs de ma cellule ne peuvent les recevoir toutes, alors comment les faire tenir en 256 pages ?
En attendant le 20 janvier, rendez-vous ici pour votre dose quotidienne.