Premières impressions sur le nouveau dispositif publicitaire imaginé par Crispin Porter & Bogusky pour Burger King.
On rappelle le principe : faire goûter un Big Mac et un Whopper à des populations n’ayant jamais eu le bonheur de manger de la junkfood, et en faire les nouveaux arbitres du goût pour départager les deux burgers.
A première vue, on ne peut pas dire que les « cobbayes » aient l’air de particulièrement apprécier le met proposé, c’est le moins qu’on puisse dire. Pour un qui dit Good Good, plusieurs restent imperturbables, font la moue, voire déclinent poliment l’offre. Et encore, on n’a pas vu les rushs…
On a l’impression d’être au Far West, au temps des gentils trappeurs venus échanger des peaux contre des babioles et de l’alcool.
Si Emery Doligné, blogueur influent, n’est pas trop pris par le Web08, je serais ravi de comprendre ce qu’il trouve de si « énorme » à l’opération.
Peut être la découverte par les Américains que le degré d’hospitalité est souvent inversement proportionnel à celui de la richesse des accueillants…
Le moment le plus étonnant finalement du montage (vers 6’20) est de voir nos valeureux pubards et techniciens américains goûter la nourriture préparée par les Thaïlandais. Non seulement, ils trouvent le plat excellent, mais on peut également sans grand risque affirmer que cette nourriture doit être autrement meilleure sur un plan nutritif et gustatif que le Big/Whopper.
Alors laissons le mot de la faim à un Esquimau, qui confirme bien volontiers "préférer la viande de phoque"...