J’ai une assez grosse pile de livres devant moi. Des titres, des couvertures, des quatrièmes de couvertures… Mon voisin confie qu’il préfère retirer de son stand un ou deux de ses ouvrages pour ne pas égarer le lecteur… Je n’ai jamais eu ce que certains peintres appellent « le goût du repentir » !
L’organisation du salon est bonne : je bénéficie de l’espace suffisant pour exposer tous mes livres et poser, en prime, la tasse de café, le croissant, le jus d’orange gracieusement offerts par les Ecrivains de la Côte.
Les gens défilent là-devant, parfois soulèvent « l’ouvrage de plomb » ! Pas facile de s’orienter dans un dédale dont les parois semblent aimantées pour des semelles en fer ! Ceux qui s’arrêtent s’approprient le livre, révèlent une part d’eux-mêmes… Dans l’article à venir, je propose une promenade dans l’esprit du flâneur de salon qui a choisi de s’arrêter à mon stand pour un instant d’entretien.
Après le salon...