Les USA n’ont pas le monopole du banqueroute

10 000€ par ci, 5000€ par là….

Il est si facile de se remplir les poches en France.

A croire qu’en pleine période de crise, les français réussissent à augmenter leur pouvoir d’achat !

Que nenni. Si certains français sont riches l’espace d’un instant… ils sont ruinés à la seconde qui suit.

Hé oui, les citoyens de notre pays contractent de plus en plus de crédits.

Et la pub n’y est pas pour rien, pardi.

Incitations clignotantes sur Internet, cartes fidelité des grandes enseignes, spots à la télévision, annonces dans les magazines : la tentation est par-tout.

Selon certaines études, plus de 50 000 ménages seraient en situation de surendettement chaque année !

Jean-Luc, qui a déjà 20 crédits sur le dos, explique aux journalistes de RMC qu’il n’y a rien de plus simple que de demander un crédit : « il suffit de produire des fiches de paye. On ne vérifie même pas si vous avez un autre crédit ailleurs ».

L’ombre sur les taux de remboursement, le flou sur l’engagement, il faut dire ce qui est : la publicité n’éclaire pas vraiment le consommateur sur la réalité des choses qui vont lui arriver.

C’est la raison pour laquelle le sénateur UMP de l’Oise, Philippe Marini, a présenté un projet de loi afin d’éviter aux français de succomber les yeux fermés aux organismes de prêts.

Entre autres, celui-ci propose de « mieux encadrer la publicité sur le crédit, en ajoutant une mention obligatoire donnant le coût total » des frais occasionnés.

Hé bien… Il était temps !