Je n’étais pas déçu, cependant, car j’avais ma barquette de Gromperekichelcher à laquelle je n’avais pas encore eu droit en 2008, pour cause de grève de la Schueberfouer (avis aux investisseurs, le cours de la Gromperekichelcher est une valeur refuge, il grimpe toujours, même en temps de krach boursier). L'ambiance sonore, lumineuse et olfactive était même plutôt réussie, avec l'aide du froid précoce et des flocons de neige offerts par le saint patron du climat pourri auxquels sont voués les météorologistes du pays. Place Guillaume, en tentant de se dégeler les doigts devant le stand de fumage de saumon, on se serait vraiment cru en Finlande.
Et puis, surprise, juste avant de quitter la place d’Armes, je suis tombé sur LA nouveauté du marché de Noël : des virus du SIDA en caoutchouc.La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
le bon goût en personne et la froideur du soir
5 € pour un HIV tout mou qui grimace et clignote. Enfin quelqu’un qui a pensé à honorer le demi-prix Nobel de médecine français de 2008 ! C’est vrai qu’il y en a un peu marre qu’on fasse tout un foin des footballeurs et rien du tout pour les gens qui améliorent notre vie. Vivement les peluches à l'effigie de JMG Le Clézio et les T-shirts n°10 floqués Sœur Emmanuelle.