Va-t'on surveiller vos affreux petits monstres chers bambins dès le Jardin d'Enfer d'Enfants et les coller au gnouf incarcérer dès l'âge de 12 ans ? Bien qu'ils l'auraient bien mérité (jouant à des jeux débiles, parlant un français à la Sarkozy : "papa c'est quand qu'on arrive ?", ne se nourrissant que de junk food sans respect aucun pour la gastronomie française, etc.), malgré toutes ces tares inexcusables - donc, je ne le pense pas. D'abord parce que c'est plutôt vous dont il faudrait charger la brouette à ce sujet, et puis parce que François Fillon à remis les pendules à leur place et calmé le jeu médiatique : "Je suis totalement hostile à ce qu'on mette en prison des enfants de 12 ans". C'est bien mon petit François, on ne pourra plus manger tranquille au restaurant, mais tant pis...
Nonobstant, Rachida Dati, a changé son stérilet d'épaule et a décidé de se faire remarquer après plutôt qu'avant les déclarations de son Chef bien-aimé. Elle qui se prépare à bientôt garder les pelles en plus des Sceaux au bord du bac à sable du square en face de la Chancellerie, a déclaré : "dire qu'un mineur d'aujourd'hui peut justifier une sanction pénale à partir de 12 ans correspond au bon sens". En fait, elle a une idée derrière l'utérus : elle vise l'incarcération à la naissance. Elle n'a pas vraiment d'avis sur la question, mais au prix des crèches et des nounous, elle préfèrerait pouvoir faire garder son marmot par la pénitentiaire, pour faire des économies, si chères au coeur de Patrick Devedjian (oh, le pauvre garçon !). Elle pourrait peut-être même accoucher directement en cellule pour être sûre que le petit salopard ne s'évade pas en route de la maternité à la Santé. C'est-y pas rusé de sa part ?
Bien à vous,
Jacques