Toute la semaine, de nombreuses soirées vont être organisées afin de permettre aux futurs participants (où à ceux qui n’en n’ont pas les moyens), qu’ils soient entrepreneurs, investisseurs, etc., de se rencontrer avant ou après la “big”conférence : Before Le Web / Open Coffee Club Party hier soir (qui avait lieu à l’Opus Café, ça tombe bien comme nom, non ?), TechCrunch / Le Web party le 10 décembre, etc.
A Before Le Web / Open Coffee Club Party, 640 personnes étaient attendues. Autrement dit, l’évènement a attiré beaucoup plus de monde que l’année passée (400 personnes avaient fait le déplacement).
Certains se sont interrogés hier soir suite aux messages que j’ai envoyés sur Twitter : j’y indiquais en effet que j’étais perplexe, songeuse et déçue. De quoi intriguer. Avec un peu de recul (une nuit à peine), j’avoue que j’ai toujours la même impression.
D’abord, je tiens préciser que c’est l’une des premières fois que j’assistais à ce type de rencontres. Beaucoup sont surpris, mais c’est vrai. Je ne suis pas une grande fan de la foule et j’avoue être un peu casanière. Mais, là, je me suis dit, pourquoi pas d’autant que c’était un lieu comme un autre pour y rencontrer quelques personnes (pour ne pas citer Claude Malaison et Aymeric Poulain Maubant), chose prévue depuis la semaine précédente.
Bon bref… Je suis arrivée un peu en retard, vers 19h30. Je donne ma carte de visite à l’entrée (vous verrez un peu plus loin que c’est important que je le dise), ma veste et mon sac. Et hop, j’entre. Déjà beaucoup de monde ! Je commence par me diriger vers le bar, un peu assoiffée, et je me désaltère. Je me mets ensuite à chercher des têtes connues (pas connues, connues… plutôt celle de personnes que je connais). Je croise le regard de Ronan Amicel et c’est tout, me disant que j’rai le voir un peu plus tard. En effet, Aymeric (cité plus haut) m’avait appelé un quart d’heure plus tôt pour savoir si j’étais loin ou pas. Je n’arrive pas à le joindre, je laisse un message, tourne un peu pour voir si des visages me disent quelque chose, mais rien. Je décide donc de monter à l’étage supérieur, histoire de prendre un peu d’air et de me faire une idée du monde. Je me trouve une petite place. Au bout de 15 minutes, je me rends compte que mon iPhone déconne et qu’il va m’être difficile de rappeler Aymeric. C’est mal parti. Ouf, queques minutes plus tard, il me retrouve !! On discute un peu (notamment de mon interventon sur les wikis à l’AFEIT, en janvier prochain) et il redescend voir un de ses contacts.
De ma chaise, je prends quelques photos et continuent à observer l’assistance, espérant voir arriver des têtes connues. Je discute en anglais (hé hé
) un peu avec deux personnes (Philippe et … , trop de bruits pour le noter) sur l’ambiance, les raisons de ma présence, le fait qu’il y ait peu de femmes en comparaison des hommes, etc. Entre temps, sur la scène, un chapeau est rempli de cartes de visite. Ceux dont la carte est tirée pourront parler de leur boîte ou de leur projet. Et oh surprise, ma carte est tirée.J’étais moyennement enthousiaste (un peu timide) mais me décide à y aller. Je fais mon petit speech et redescend de la scène. François Bondiguel, créateur de PocketSmith, m’ayant repéré s’approche de moi. J’avais un peu échangé avec lui sur Twitter. On discute, puis il finit par s’eclipser.
Je me décide à rentrer (il est un peu moins de 21h30) et me dirigeant vers la sortie, je croise quelques explorateurs (Sophie et Jean-Baptiste notamment, mais je sais que Christophe Ducamp était là aussi).
Ensuite, classique : métro 7, RER B et Trans Val de Marne. Retour maison vers 22h30, affamée (il n’y avait rien à grignoter).
Voilà ma soirée. C’est un peu comme si vous y étiez.
Au final, je suis perplexe, songeuse et déçue :
- Je n’ai pas vu Claude Malaison, ni Bertrand Duperrin qui sont arrivés après mon départ
- Il était difficile de discuter (beaucoup de bruit)
- Il était difficile de rencontrer de nouvelles personnes (aucun badge pour permettre de savoir “qui est qui”)
- J’ai l’impression qu’il y avait beaucoup d’effervescence pour pas grand chose
- On se rend compte qu’on connaît les gens grâce à leur avatar sur le Web et qu’il est difficile de les reconnaître dans la foule
- Les personnes dont les cartes de visite ont été tirées au sort ont certes pu présenter leur projet, leur site, etc. mais l’assistance ne m’a pas paru très attentive
- Si on ne connaît personne, on se retrouve un peu bête dans la foule ; essayez de vous incruster dans une discusson : “bonjour, je m’appelle Emilie Ogez et je suis responsable Marketing & Communication chez XWiki, et vous ?” Pas si évident. Vous avez l’impression de déranger.
Les plus, il y en a quelques uns :
- J’ai vu Jacques Froissant, mais juste vu.
- J’ai rencontré Aymeric, François
- J’ai vu Ronan
- J’ai pu parler de XWiki pendant 1 minute
Conclusion : je pense qu’en fait je ne suis pas faite pour ce type d’évènement. Je préfère rencontrer les gens dans un contexte plus amical, plus calme et moins “big party”. Je pense par ailleurs que ce type de soirée doit être utile à certains, sinon à quoi bon (si oui, j’attends vos retours). A moins que l’objectif, ce soit seulement de faire acte de présence : “j’y étais”. Je ne le pense pas non plus.
Je vous le dis, je suis perplexe. Je ne sais pas trop quoi en penser.