Un épisode éprouvant pour tous les protagonistes où cas personnels et enquêtes scientifiques se mêlent de façon plutôt convaincante.
Rachel est toujours profondément bouleversée par l'attaque d'ours qu'a subi son fils. Alors que celui-ci se remet très lentement à l'hôpital, elle ne peut rester inactive, se réfugiant dans la seule activité qui la tienne occupée tout en lui donnant l'impression d'aider son fils : rechercher si l'agressivité constatée chez les ours n'aurait pas une cause scientifique, une bactérie ou un aliment hallucinogène l'expliquant. Signe de sa fébrilité, elle perd son calme à plusieurs reprises, comme pour exposer à David la nécessité d'une enquête, lui qui, comme souvent, n'avait pas vu immédiatement que cette recherche serait autant pour les ours (et leurs futures victimes) que pour que Rachel agisse d'une façon ou d'une autre. Carleton essaye également de faire ce qu'il estime le mieux pour son fils, comme il peut. Outre le problème évident qu'il a avec l'homosexualité de Craig (son compagnon tué était son petit ami), la tension entre le père et le fils est plus que palpable. Pour autant, Rachel convainc Craig de l'écouter quand il lui propose de le faire admettre dans une des meilleures cliniques de chirurgie plastique des Etats-Unis.
Parallèlement, c'est la nièce de Wes qui occupe les ressources scientifiques du NorBac. Âgée de seulement 12 ans, partie en camp de vacances la semaine de la conception, le seul homme qui se trouvait sur place est un religieux encadrant les jeunes filles : il devient rapidement très urgent de déterminer qui est le père. La nièce s'enferme dans son mutisme, affirmant qu'elle est enceinte de l'enfant de Dieu... Son père est en revanche plus prompt à sauter aux conclusions lorsque Wes l'informe de la situation. Cependant, Carlos et Mayko découvrent que l'ADN du bébé présente des similitudes anormales avec l'ADN de la mère... la seule explication serait qu'un proche parent soit le père. Malaise et doute se succèdent. Pourtant, après comparaison des différents ADN, force est de constater que le problème du père biologique demeure irrésolu. C'est le moment que choisit David pour se décider à se mêler des messes basses que ces trois collègues échangent depuis plusieurs jours. Le bébé a 50% de l'ADN du frère de Wes, mais s'il était son bébé, il devrait avoir 75% d'ADN en commun puisque sa fille partage également 50% de son ADN. Problème mathématique insolvable, jusqu'à ce que David ait une idée "folle" : comparer l'ADN du bébé et de la mère, qui correspondent en tout point. Incrédules, les scientifiques en arrivent à la conclusion d'une grossesse "spontanée" dont le processus a été déclenché par des bactéries. Or, si David tente bien de faire comprendre à la nièce et au frère de Wes les dangers d'une telle grossesse, et les problèmes futurs du bébé, ces derniers n'envisagent pas l'avortement. Pire, ils tiennent une conférence de presse annonçant que la nièce est enceinte du bébé de Dieu, puisque c'est une grossesse alors qu'elle est encore vierge et qu'il n'y a pas de père. A la grande exaspération de David, comme caution scientifique à leurs allégations, ils n'hésitent pas à citer son nom.
Dans le même temps, Bob a toujours des doutes concernant les risques de l'opération expérimentale pour ses yeux. Tandis que David découvre que les financiers du projet sont de "vieilles" connaissances avec lesquelles il s'est déjà fâché, il les convainc malgré tout, avec un brin de diplomatie, de donner le feu vert à l'opération. Mayko, pour sa part, est persuadée que David est en train de forcer la main de Bob, estimant que les risques sont trop grands. Pourtant, Bob semble être parvenu à une décision de sa propre initiative : il ne veut pas de cette opération, mais il doit la subir. La perte de la vue, qui est un risque à prendre en considération, ne doit pas le retenir. Bob est encore une fois très émouvant quand il parle de ses craintes et de sa vision des choses, touchant et vulnérable ; mais que se passera-t-il s'ils n'obtiennent pas les résultats espérés ?
Bilan : Un épisode où les histoires personnelles servent de base à toute la partie scientifique de l'épisode. Assez fort émotionnellement, il ne joue en revanche pas vraiment sur le suspense. Mais il est intéressant de voir les réactions des personnages dans des situations différentes.