Acheter un sapin de Noël, quel casse-tête ! Artificiel ou naturel ? Quelle solution respecte le plus la planète ?
Le temps des fêtes arrive et vous n’êtes toujours pas fixé entre l’arbre en plastique qui sert plusieurs années, ou encore, le sapin naturel, cultivé par les producteurs régionaux. Quelques trucs pour y voir plus clair.
Le cycle de vie d’un sapin artificiel
À première vue, l’option du sapin artificiel peut sembler la plus écologique, vu son caractère durable. Mais détrompez-vous! En plus d’être faits à partir d’aluminium et de plastique (dérivé de pétrole), ces arbres proviennent pour la plupart d’Asie. Ils traversent donc un long chemin avant d’arriver au Canada ! Sans compter la triste mort qui attend généralement le sapin artificiel : il termine au site d’enfouissement, mettant plusieurs centaines d’années à se biodégrader. Conclusion ? Les experts s’entendent pour dire que le sapin artificiel est l’option la moins écolo, car au bout du compte, son empreinte écologique est lourde à porter.
Vers le sapin naturel
D’abord, le sapin sauvage. Je sais! Je sais! Certains pensent à aller couper eux-mêmes un arbre dans la forêt. De grâce, rangez votre hache ! En effet, retrancher un arbre à la nature peut bouleverser l’équilibre naturel de la flore, ce qui n’est pas sans conséquence pour l’environnement. La solution idéale en ce qui concerne les sapins naturels ? Choisir un arbre cultivé au Québec. En effet, en plus d’éviter des répercussions écologiques plus lourdes en conséquences, comme c’est le cas des longs trajets parcourus par les sapins artificiels, ceux cultivés au Québec encouragent le marché local en plus de pouvoir être réduits en copeaux et compostés après usage, le temps des fêtes étant terminé . De plus, pendant son cycle de vie, le sapin limite la pollution atmosphérique en plus de créer de nombreux emplois, comme dans les pépinières, pour la période de Noël.
source: A.P.A.N.Q. : http://www.apanq.qc.ca/images/A/apanq2.jpg
Malgré ce portrait plutôt flatteur, l’industrie des sapins cultivés ne présente pas que des avantages. S’il n’existe pas à ce jour de sapin bio, c’est que les producteurs utilisent parfois des pesticides, principalement pour enrayer les pucerons qui s’attaquent directement aux pousses des arbres. Il va sans dire que plusieurs ont tenté d’éliminer les pesticides pour réduire leur impact sur l’environnement, mais à ma connaissance, aucun n’a encore réussi le pari : faire pousser des arbres de culture biologique. Pour plus de détails concernant les sapins cultivés, visitez le site de l’association des producteurs de sapins de Noël du Québec où le sapin baumier est à l’honneur.
Pour connaître des solutions écologiques de rechange à l’arbre de Noël, ne manquez pas le billet de la semaine prochaine!
Sources :
S.A., « Ton sapin est-il bio? », La Presse, 30 octobre 2008, http://www.cyberpresse.ca/noel/200810/30/01-34358-ton-sapin-est-il-bio.php
L’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec, « Documents techniques », 2006, http://www.apanq.qc.ca/index1.html
BERTHET, Aurélie. Quand vient le temps de choisir son sapin de Noël, Cre Montréal, 2006, http://www.cremtl.qc.ca/node.php?id=540