OK ! Mais la DGAL – qui dépend du ministère de l’Agricul-ture - a refusé de divulguer le nom de ces entreprises, «arguant que c’était à elles de le faire, une fois qu’elles auront retrouvé la trace des produits, probablement avant la fin de la semaine»… Pour une urgence, c’est une sacrée urgence !
Putain ! quelle hypocrisie… traduire : quand elles auront tout écoulé et que le porc à la dioxine aura disparu dans l’assiette et l’estomac des consommateurs. A margoulin, margoulin et demi.
A mon avis, cela ressemble furieusement à l’intermi-nable délai qu’il a fallu à Lesieur pour admettre la présence d’huile minérale dans son huile de Colza. Ensuite de quoi, les autorités sanitaires ont eu beau jeu de prétendre qu’il n’y avait aucun risque – encore une fois en raison de l’insignifiance des doses…
Idem pour la dioxine : «L’exposition à cette viande de porc, ne présente pas d’éléments inquiétants, ni préoccupants, a assuré Pascale Briand, directrice de l’Afssa, l’agence française de sécurité sanitaire des aliments», saisie par le ministre de l’Agriculture pour “préciser les risques” pour le consommateur… d’où ensuite un communiqué lénifiant du ministère.
Ah ? bon… Vous me donnez forte envie de vous la faire bouffer de force, de la même manière qu’on gave oies et canards pour les foies gras.
Mais de grâce : cessez de prendre les consommateurs pour des cons !