Une élection peut-elle changer la face du monde ?
Son résultat d’après prise de fonction n’est-il pas tributaire de l’environnement de l’élu ?
Le président OBAMA aura-t-il les coudées suffisamment franches pour remettre au pas les fous allumés de Wall Street, les enragés Monsanto, la criminelle Union Carbide Corporation (Bophal), les empoisonneurs de la bouffe obésifiante rapide, les fondamentalistes du règne par la bombe, les affameurs de l’Afrique, les trafiquants de boisson gazeuse, les manipulateurs des églises créationnistes, les inconditionnels de guerres de religion, les maniaques de la Winchester et du pétard (dont Sarah Palin), les intégristes du protectionnisme national (qui visent jusqu’au… camembert au lait cru !), les tripatouilleurs de marchés internationaux (Boeing-Airbus), les maîtres en pollution de la planète, les… les… les…
Nous osons croire qu’il en a la volonté.
Mais… en aura-t-il les moyens ? Une ancienne premier ministre de notre pays, Madame Edith Cresson, me confiait en tête à tête, voilà quelques mois, son traumatisme de Matignon : l’impuissance d’action totale du chef du gouvernement face à… la résistance de son administration (de la direction du Cabinet jusqu’à… l’employé de bureau de Romorantin !). Inerte et réactionnaire au point d’en être stérilisante et d’interdire toute innovation, tout progrès, donc tout changement politique !
Après la belle élection à la présidence d’un homme issu du peuple et de l’immigration, devons-nous attendre des États-Unis un autre exemple en matière de discipline des agents de l’État, qu’ils soient diplômés ronflants de l’ENA, de Sciences Po, ou titulaires d’une maigre équivalence du passé Certificat d’Études Primaires (le Bac) ?
En aura-t-il les moyens ?
Osons l’espérer !
C’est la condition des peuples méprisés, notamment africains, qui en dépend. Et l’état de notre si souvent évoquée… démocratie !
Peut-être, grâce à cette élection d’ailleurs, y verrons-nous plus clair, demain, chez nous !
Espérons !