Merci à Yann Savidan et David Abiker pour leurs notes: Yann ici et David ici et là.
Ca m'inspire. Je rebondis.
Quand j'ai commencé à bloguer, en octobre 2006, j'ai blogué anonymement. C'était mon premier blog, et c'était la première fois que je partageait autre chose qu'une commande ou que mon numéro de carte bancaire sur un site.
J'avais choisi mon pseudo, princesse101, et aucune photo de moi à visage découvert n'apparaissait sur mon blog. Selon le nouveau concept de David Abiker, je le reconnais, j'étais à l'époque assez moranoïaque: j'avais peur que le grand troll cannibale qui dévore les blogueurs ne s'acharne sur moi et ne viennent dévorer mes nenfants tant qu'à faire.
Le grand avantage pour un blog comme le mien, inclassable, mais quand même borderline du journal intime, c'est que je pouvais raconter à peu près tout ce que je voulais sur ma vie, sans me soucier que quiconque me reconnaisse ou ne se reconnaisse dans mes propos, mes peines, mes joies.
Très vite, trois mois après avoir commencé à bloguer, j'ai voulu rencontrer d'autres voxeurs, IRL. Peu à peu, la moranoïa s'envola, et la liste de voxeurs rencontrés s'agrandit, à ma plus grand joie. Puis sont venues les grandes réunions de blogueurs, comme les soirées Paris blogue t-il, puis ensuite les invitations par les agences de buzz, comme You to You. Exit la moranoïa, Bienvenue à l'ouverture. L'anonymat de mon blog n'avait plus tellement de raison d'être, et est tombé de fait. J'ai mis ma photo à visage découvert, et mon lien sur ma page facebook. Le gros avantage de bloguer ouvertement pour un blog comme le mien, est que l'on vit pleinement son staut de blogueur, qu'on assume ce que l'on dit, et que l'on tire quand même une certaine fierté de l'assumer et de ne plus se "cacher".
En conclusion, je suis heureuse d'être moi même sur mon blog, de bloguer ouvertement... Moi c'est moi, et je blogue comme je suis... et je me rend compte aussi que je préfère lire des blogs dont les auteurs "se montrent " plutôt que des blogs totalement anonymes.
Mais je ne vais pas mentir: il est des jours où je me rend compte que je me censure. Mon blog n'est plus un blog totalement libre. Je fais attention à ce que je dis, je ne suis plus aussi spontanée qu'avant, et je tourne sept fois mon post dans ma tête avant de le publier. Ce sont mes peines que j'étouffe dans des notes qui resteront à jamais au stade de brouillon. C'est par peur de blesser que je me retiens. Dans un blog intime, l'anonymat est souvent garant d'une plus grande liberté.... Mais vous me connaissez ^^, je ne regrette rien :)
Read and post comments | Send to a friend