Hier Ségolène Royal conteste complètement cette thèse : "Je ne veux pas que l'on puisse dire que j'ai refusé de travailler, je souhaite travailler, je lui ait dit, je souhaite me mettre à la disposition du parti", (sur France 2) [...] "Deux fois dans son bureau et une fois au téléphone, je lui ai dit que je suis disponible pour travailler (...) je souhaite avoir des responsabilités". La Dame du Poitou-Charentes a par ailleurs indiqué qu'elle ne se considérait pas "dans l'opposition" du PS.
Diantre ! Aubry en Obama et Ségolène en Hillary ! L'image est osée.
Trêves de plaisanteries, que faut-il penser de toutes ces désaveux, ces facéties, car il y a bien une menteuse dans l'affaire. On pensait la farce sur le point de se terminer après les recomptages ; il n'en est rien apparemment et si les galéjades devaient durer encore longtemps le PS se retrouverait en string, n'ayant comme seul terrain d'entente la lutte contre la nomination du PDG de France télévision en conseil des ministres. Un peu juste quand même, surtout si on a gardé en mémoire l'éviction de
Pour revenir au PS sans Royal, on retrouve en revanche, Cambadélis et Bartelone à des postes clés, chacun étant le porte flingues de Strauss-Kahn et Fabius ! Comme dirait Ségolène : c'est pas sérieux. Le PS va donc continuer ses combines, au lieu de proposer des solutions, va s'entre-déchirer? On peut le craindre, alors que, rappelons-le, la motion principale, arrivée en tête était celle de Royal.
Il reste 3 ans avant les Présidentielles. C'est beaucoup et peu pour le PS. Il aurait été sans doute plus simple de donner le leadership à Royal tout de suite, c'était 3 années de gagner. Car n'en doutons pas, on reviendra à la case départ, après avoir beaucoup tergiversé.
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