Homo sapiens sapiens nous vient de l’Histoire, la sagesse a toujours fait évoluer l’espèce humaine, mais nous, les humains des deux derniers siècles, méritons nous encore ces qualificatifs ?
Sommes nous des « Hommes sages », sommes nous les véritables héritiers de nos Ancêtres, ou sommes nous le chaînon final qui jamais n’aura assez de sagesse et de temps pour découvrir le véritable chaînon manquant ?
A plus y regarder, je pense bien que nous sommes devenus une nouvelle espèce, une dégénérescence qui a récemment perdu ses « Sapiens » pour devenir, et l’assumer, Homo destructor.
Est-ce cela tout le respect que nous témoignons à toutes les civilisations qui se sont succédées et battues pour nous offrir un monde meilleur ?
L’Homme moderne est plus que jamais devenu un égoïste, un je m’enfoutiste, un plaintif, un faible !
Seul le fort sera capable de dire STOP, de s’arrêter, d’ouvrir les yeux et d’oser prendre un nouveau chemin pour assurer l’avenir de ses descendants.
Je ne sais pas vous, mais moi, Homo destructor me dérange, je préfère redevenir Homo sapiens quoiqu’il m’en coûte, même si pour cela ma vie devrait en être moins automatisée, j’aime la surprise, emprunter de nouveaux chemins, et qui sait, retrouver cette sagesse qui pourrait à nouveau faire briller l’avenir de mes enfants et de tous les enfants du monde.
« Non mutare mundum,sed se ipsum mutare sapiens conatur »
Le sage n’essaye pas de changer le monde mais de se changer lui même.
Heureusement, des sages il en existe encore, allez voir chez Yves, il vous parlera de ses enfants d’Afrique.
Enfants que nous, du haut de notre égoïsme, nous fragilisons sans cesse de plus en plus.
Nous gaspillons l’eau de la Planète, eux, ils comptent les gouttes.
Nous gaspillons la nourriture, eux ils feraient un festin de nos restes.
Mais le pire, c’est que à cause de notre inconscience à prendre en considération le Réchauffement climatique que nous provoquons, c’est eux que nous exposons aux premières loges des catastrophes climatiques.
Alors réfléchissez, faites votre « Mea culpa » et tentez comme moi de redevenir Homo sapiens sapiens.