J’ai adopté un éléphant!!!

Pour les lecteurs les plus réguliers de ce blog vous allez croire qu’il s’agit de politique. Hé bien non, je n’ai pas recueilli un cacique du PS, j’ai vraiment adopté un vrai éléphant de la vraie Afrique.

Comme quoi se lever tôt est parfois bien utile, nous (chérie et moi) avons déjeuné devant un reportage animalier de la 5, présentant le Sheldrick wildlife trust, une réserve pour éléphant située à Nairobi.

Le principe: recueillir les éléphants abandonnés, victimes de braconnage et de la bêtise humaine, ou tout simplement des errements de la vie, les accompagner sur le chemin du retour à la vie sauvage.

Durant toute leur “enfance”, il s’agit pour les soigneurs de leur apporter le réconfort physique et psychologique nécessaire afin qu’ils se remettent de leur traumatisme initial. La horde se recompose ensuite sur la férule d’une matriarche de 2 ans (Wendi au moment du reportage), accueillant les petits nouveaux et socialisant tout ce petit monde en prémice à un retour progressif dans leur environnement naturel.

Et comme chérie adore les animaux, nous avons décidé d’adopter plutôt que de procréer, ce qui se serait avéré probablement assez compliqué pour la gestation de chérie.

Le programme d’adoption est simple, vous parrainez un éléphant dont vous pouvez connaître l’histoire et dont vous pouvez avoir des nouvelles au gré d’un “Keepers’ dairy”. Pour flamber au boulot vous avez aussi droit à un certificat d’adoptant du plus bel effet. Pour 50$ par an c’est une bonne action, et comme j’aime bien les bonnes actions (pas comme celles qui se pètent la gueule en ce moment) j’ai signé des deux pattes.

Je vous présente donc ma petite famille: Lualeni , adoptée par chérie, Chyulu , adoptée par mon papa (cadeau d’anniversaire), et Salama , adopté par mes soins (il a un fort caractère - le seul éléphant au monde arrêté par la police !!! - et semble être exhubérant comme son papa sauf qu’il pèse probablement une tonne, ce qui n’est pas mon cas). Les polis au bout de la trompe font marrer chérie, il lui en faut peu!!

On pourrait penser qu’il faut aussi donner aux restos du coeur ou à l’UNICEF…on pourrait oui, c’est pour ça que je m’en vais de ce pas sortir mon chéquier. Chérie étant assistante sociale, elle me fait préciser que c’est déjà son quotidien d’aider les enfants en difficulté, le WE c’est les éléphants!

J’espère que leur soignant ne va pas me demander de les accueillir un mois en vacances !!