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PS quel avenir demain avec le départ de Ségolène ROYAL ?

Publié le 07 décembre 2008 par Gilles74

QUID  du  PS après  de  départ  de  Ségolène  ROYAL?

l'obstruction  systématique  aux  demandes  de  ségolène  Royal  et  le  rejet  de  tous ses  amandements  repose  à nouveau  la  question  du  Départ  du  PS  de  ségolène  ROYAL.   Même  sans  l'appui  de  son  parti   qui  la  rejette malgré  les  50%  de  ses  membres, elle  dispose  depuis plus  de 5  ans  d'une  machine  de  guerre   en  phase  avec  les  électeurs  comparable  à celle  mise  en place  par le  président  OBAMA     DÉSIRS  d'AVENIR.

L'heure  du  choix  a  donc  sonné.

Soit  elle  reste et  sera laminée méthodiquement  par  étouffement  au  sein  d'un  parti  qui n'a qu'une  consigne TSSR   Soit  elle  a  le  courage de  tirer  les  conséquences  de  sa  mise à l'écart  en quittant  ce ramassis de  concurrents  malfaisants pour  créer  son  propre  parti  radical.   Il  ne  reste  que  trois  ans  seulement pour gagner ce  pari.   reporter  cette  décision  la  condamnera pour  deux  raisons.   La  désignation  du  candidat  du  PS ne  se  fera  pas  avant 2011, c'est  à dire  trop  tard pour  créer  un nouveau  parti et débuter  une  campagne  par  avance  perdue.   Le  choix  du  candidat  ou  de la  candidate ne  se  fera  pas  sur  son nom.   la  création  d'un nouveau  parti éclaircira  définitivement  les  choix idéologiques.   Trois  ans sont  à peine suffisants  pour élaborer  et  finaliser  le  travail  entrepris  par  son  équipe  depuis 3  ans.   Le  nerf  de la guerre principal  obstacle à  son  départ  sera facilement  remplacé  par les  cotisations  mêmes modiques  de centaines  de milliers   de  personnes, à l'identique  de  la  méthode  Victorieuse  imaginée  par  le  staff du président OBAMA.

rappel  d'une  fiche  du 17 novembre 2008

PS sans avenir sans Ségolène ROYAL.

Le  jeu  de massacre  de  REIMS  comme  nous  l'écrivions  sur  ce  blog a bien  eu lieu.

le  dilemme ne  tient  plus  à des  questions  de  personnes, mais  d'abord  et  surtout  à  des  questions  de  fond  et  donc  d'idéologie

Soit  le  PS  se  replie  sur  lui  même  et  sur  une  gauche  qui  toute  rassemblée n'excèdera  plus  jamais  en FRANCE  plus  de 38 à 40 %  de l'ensemble  de l'électorat.*

Soit  à  partir  de  ce  constat malheureusement  bien réel  pour  le  PS, l'idéologie  de  ce  parti  est  adapté  aux  réalités non  seulement  de l'économie  de  marché  qui  même  si elle  est honnie  par  les "marxistes"  du  PS  reste n'en déplaise  à beaucoup la moins  pire  des  solutions  car  seule à pouvoir créer  les  richesses  en volume  suffisant pour  répondre  aux  besoins  de  tous  et  des plus  faibles  en particulier.

L'incapacité  du  PS  à  trancher  de  manière  définitive  ce  postulat  qui   remonte  comme  nous l'écrivions  sur  une  fiche  précédente à 1905  lors  de la  création  de la SFIO  (rassemblement  des  courants  de  pensée  de Guedes (marxiste)  et  de JAURES (radical socialiste)) doit  enfin  trouver  une  réponse  claire.

Soit  la  tendance  GUEDES  l'emporte  et  le  déclin  du  PS deviendra  identique  à celui  du PCF  depuis  plus  de 20 ans.

Soit  la  tendance  de JAURES  l'emporte  enfin et  l'idéologie  "mortifère"  du  PS se  trouve  enfin  écartée  ou  mise  en quarantaine  de  manière  définitive.

Le  ralliement  tardif  de  Bertrand  DELANOE  (triste  perdant) malgré  les  critiques  acerbes  de  ses  "lieutenants", à la  candidature  de  Martine  AUBRY  ressemble  plus  à un  compromis  habituel  de  ce  parti  (pour ne  pas  dire  compromission molle) qui vise  avant  tout  à  conserver  la  structure  en l'état  hors  des  préoccupation  des  Français  non inscrits  à  ce  parti en  crise d'essentiel.

Ces  manoeuvres  de basse  cuisine  électorale  interne  peuvent  encore  déboucher  sur  l'éviction  de  la  candidate  Ségolène  ROYAL  qui  dispose  cependant  encore  de  deux  choix.


Soit accepter la décision du parti et donc se soumettre en s'écartant définitivement de la compétition de 2012 qui ne peut que conduire  ce  parti  qu' à la défaite;

Soit comme MELANCHON, elle quitte le PS pour créer un nouveau parti radical socialiste en arguant du fait du soutien inconditionnel de son propre électorat.


Seule cette décision lui conserverait toute ses chances de se retrouver à nouveau au second tour de 2012 en ayant au préalable pendant 3 ans la possibilité avec un programme cohérent  et  des  méthodes  démarquées  de la  campagne  d'OBAMA  aux  USA de laminer l'électorat de son rival François BAYROU.

cette décision est très difficile à prendre,

Mais n'est pas CESAR qui veut et le RUBICON doit toujours être franchi si elle pense avoir une destinée nationale à tenir.
cette hypothèse marquerait alors le déclin définitif du PS.

La totale responsabilité serait alors celle de ceux qui se sont mis à l'opposé du choix démocratique des électeurs de ce même parti  et  non  de  celle  qui  pourrait   partir.

Avec  ce départ   hypothétique  de   Ségolène  ROYAL la  scission  du  parti  serait  consommée  ainsi  que  son  déclin définitif  à l'identique  du  PCF  qui n'a  pas  su  s'adapter  à l'évolution  du  monde  et  à celle  des  Français  qui comme  électeurs  donnent  seuls  la  légitimité  de l'action  et  l'existence des  partis  politiques.

Devant  le  choix  qui s'annonce, le  PS a absolument  besoin   de  Ségolène  ROYAL et  ne  pourra  subsister  demain  qu'avec  sa  présence.

Cet  impératif  reste  subsidiaire  dans  les  choix  de l'ex  candidate  malheureuse  à la  présidentielle  dont  l'échec visible paraît  de  plus  en  plus  imputable à  certains  éléphants.

Le  choix  des  électeurs  du  PS  se  résumera  ainsi  jeudi  prochain:

1/ voulons  nous  conserver  des  chances  réelles  de  gagner  en 2012 avec  une  candidate  qui portera  un  programme idéologiquement  rénové, capable  de  répondre  aux  aspirations (légitimes)  des  électeurs  du  centre  droit  ou gauche sans obligatoirement  passer  des  alliances  avec  le MODEM ?

2/ Voulons  nous  la  voir  comme  Mélanchon  quitter  le  parti et rétrécir  le  PS  à l'identique  du  PCF  qui deviendra  dans  quelques  années  un  souvenir  historique inutile  dans  la future vie  politique  de la  FRANCE  par  incapacité  de  s'adapter  aux  choix  des électeurs  FRANCAIS ?

Si  les  combines  des  dirigeants   si  visibles  à REIMS ne  sont  que  le  fait  des  éléphants,  les  adhérents  auront  sans  aucun  doute  la  sagesse  d'opérer  le  véritable  choix  qui  s'impose ou  alors  ils  porteront  eux  aussi  la lourde  responsabilité   du  déclin  de  ce  parti,  responsabilité  dont  se  seront  déjà  défaussés    sur  eux  leurs  représentants  du  congrès.

ALEA  JACTA  EST  au  PS

http://presidentielles2012projet.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/11/21/alea-jacta-est-au-ps.html


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