Bernard Amsalem, président sortant de la Fédération française d'athlétisme, a été réélu pour un troisième mandat, samedi, lors de l'assemblée générale élective à Tours. Le président a été confirmé avec 106 739 «oui», soit 66,59 % des exprimés, contre 53 558 «non» (33,41 %) et 9358 abstentions.
«C'est mieux qu'en 2004, a indiqué Bernard Amsalem. Je me sens à la fois conforté sur le bilan et le projet». Le président souhaite«ouvrir et élargir à des hommes et à des femmes qui ne sont pas au comité directeur pour nous aider à porter ce projet. Maintenant l'urgence c'est un rendez-vous avec le ministère (des Sports) pour retravailler sur le profil du futur DTN et sur l'organigramme de la future DTN», a indiqué Bernard Amsalem.
Bernard Amsalem, que je rencontre souvent, m'avait assuré que son bilan était positif, n'étaient les problèmes engendrés par les cadres techniques de la fédération au sein desquels il compte mette bon ordre. Parmi les réussites de Bernard Amsalem et son équipe : une augmentation du nombre des licenciés, la création de la section professionnelle des athlètes de haut niveau présidée par Stéphane Diagana, le remplacement des sponsors défaillants du meeting du Stade de France qui seront, sans doute, remplacés par Areva et quelques autres. Autres réussites, la conduite accompagnée des ligues dynamiques et une ouverture élargie de la pratique de l'athlétisme. Ce sport demeure pourtant un sport difficile, dont l'apprentissage est long, où les blessures ne sont pas rares. En terme de médailles aux jeux olympiques, référence de nombre d'entre nous, le bilan de Pékin fut maigre avec une seule médaille d'argent…mais l'action d'un président ne se limite pas au nombre de Marseillaise…
Je félicite amicalement Bernard Amsalem. Il aime l'athlétisme avec passion et saura donner un nouveau souffle à une activité qui mérite d'être mieux considéré par les ministres en charge des sports. Il est vrai que les réformes que l'ancien maire de Val-de-Reuil propose semblent parfois « révolutionnaires » mais c'est comme cela qu'on avance.
Je rappelle que Bernard Amsalem est également membre du Comité international olympique français.