Magazine Société
Aides à domicile, personnel de santé, des centrales d'énergie, des réseaux de communication, de l'information, des radios, des télévisions, de commerces d'alimentation, de commerce de fleurs, du tourisme, de l'hôtellerie, des réseaux de transports, de services de sécurité, de police, de gendarmerie, des armées, de services de secours, de restauration, de spectacles, d'organisations sportives, d'autoroutes, d'exploitation agricoles, les élus et leurs assistants, …, se partagent le travail 7 jours sur 7, et donc le dimanche. Après une telle liste, absolument non exhaustive, la question ne me semble pas de savoir s'il faut travailler le dimanche, mais qui ne travaille pas le dimanche.Le travail du dimanche est interdit, sauf à tous ceux pour qui c'est obligatoire, comme le travail de nuit est interdit aux femmes, sauf pour tous les services ou elle se partagent l'essentiel de cette période. Certains même s'en son fait une spécialité.Comme tout ce qui concerne l'organisation du travail, nous sommes régis par des textes totalement archaïques et ne s'appuyant que sur le travail industriel, de la métallurgie et des mines. Il n'est nullement pris en compte les spécificités des professions que je viens de lister. Tous sont des métiers de services.Je trouve aussi étrange que "le repos dominical", réminiscence "du jour du seigneur" soit aussi âprement défendu par les plus vigoureux tenants le la laïcité.Pour ma part, je ne sais pas s'il faut autoriser le travail le dimanche. Je pense seulement qu'il ne faut pas laisser à quelques-uns (cf. la médiocre participation aux élections prud'homales) le pouvoir de penser pour tous. Il me semble qu'il serait suffisant de ne pas l'interdire et de l'assortir de quelques avantages spécifiques (salaire majoré, synchronisation familiale des jours de repos, volontarisme, accords de branche, …). Il est temps de cesser de s'arc-bouter sur de prétendus avantages acquis qui ne concernent plus qu'une minorité et empêche de travailler une majorité.