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Largo Winch

Par Corentino

Le playboy  nouveau est arrivé

Lagro

Le gro

Pour le scénario, j’espère pour vous que vous n’avez pas besoin que vous raconte l’histoire de ce branleur devenu héritier de la cinquième fortune mondiale, le créateur de la multinationale W.
Et voila, jubilant jubilot, zizi pan pan toctoc la godinette, Tomer Sisley décroche le rôle de sa vie en incarnat le playboy qui fait autant rêver les badboy et goldenboy que les minettes.  Tomer colle parfaitement à la peau de Largo (ou l’inverse je ne sais plus). Dans Largo Winch le film, il y a aussi quelques seconds rôles qui valent le détour, je pense notamment à Freddy, en conseiller personnel, ami  un peu casse-cou.
Lea qui personnifie avec brio les mots petite catin, sale peste, grâce et classe.
Sans boulier le magnifique majordome Gautier,  Batman et son boulet qui lui apportent des cookies et un verre de lait peuvent retourner dans leur grotte. Has been.
Dans l’ensemble le travail a été bien fait, l’ambiance de la BD a bien été transposée à l’écran et les libertés prises vis-à-vis du scénario original passent très bien, d’autant plus que cela permet de créer quelques surprises plutôt agréables. Par contre, j’ai passé une bonne partie du film à me demander quand est ce que le gros Simon débarquerait avec son laptop sous le bras et un fusil mitrailleur silencieux dans l’autre, mais que nenni mon cono, pas de Simon dans cet épisode.

Par contre, de la propre bouche du réalisateur, ils ont déjà réfléchi à un Largo Winch 2 et cette fois-ci le simon serait bien au casting. Par contre, il faudra s’assurer que le premier épisode fasse rentrer l’argent pour qu’il y ait un deuxième épisode, ce qui je pense ne devrait pas être compliqué.

Ce qui m’a réellement fait chier, c’est le son. Tous les sons macro (claquement de porte, bruit des graviers lorsqu’une voiture arrive) qui sont toujours exagérés, car sinon au cinéma on n’entend rien, ont été ici poussé au maximum. Alors, c’est vrai qu’à l’école on nous dit que c’est important pour que le spectateur se sente dans l’action, mais là c’est un peu abusé, à en devenir frustrant.
Le son à part, je crois que l’on peut dire qu’il s’agit d’un bon film d’action qui n’a rien à envier aux canons américains.


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