J’avais prévu de quitter Facebook juste avant Noël pour me faire un joli cadeau
Autant le dire tout de suite, je trouve que le site Facebook est technologiquement parfait. Simple, direct, ergonomique, pensé “ingénieur” je dirais. La prise en main fut donc assez facile dans mon cas.
Je reconnais que Facebook peut être utile. Quelques vieux amis perdus resurgissent mais finalement ca ne débouche pas sur grand chose. Les vies s’écartent et ce n’est pas un site Internet qui va unifier des destinées malheureusement parallèles.
Je crois surtout que Facebook a un intérêt dans un cadre professionnel: il s’apparente finalement à un agrégateur de flux où sont rassemblés non pas des sites (blogs, institutionnels) mais des personnes (même si des hybrides apparaissent: groupes, applications)
Ce que je vais regretter le plus, c’est l’application anniversaire… C’était effectivement pratique !
Mais…
Mais Facebook prend du temps.
Facebook est superficiel.
Facebook est intrusif.
Facebook cultive le narcissisme.
Ca rajoute du bruit au bruit. 1% de choses utiles pour 99% de futile. Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Donc je me suis dit “c’est le week-end, l’hiver approche, il va falloir penser à mettre un peu de beurre avec des graines pour les mésanges dehors“. A quoi bon “ne pas rencontrer” toutes ces virtualités au quotidien quand il y a suffisamment de jours dans une année pour rencontrer en vrai des amis, des collègues, de la famille.
Bref, une réflexion très banale et paradoxale (le blog n’est-il pas le meilleur ami de Narcisse ?) qui finit sur une note d’espoir:
Quand la technologie vous happe, la volonté permet encore d’y réchapper.
Ta dam !