Mon intention en venant ici je l’avoue était de découvrir grâce au live un peu plus que ce que j’avais trouvé sur disque, qui sans aucune fausse note manquait un peu d’originalité. Première surprise en découvrant la scène si dépouillée contrastant avec l’univers visuel chargé de la bande. Bonne nouvelle, une fille (Stéphanie Bailey) est à la batterie et s’en sort pas trop mal, elle fait le boulot comme on dit. Les guitaristes aussi. Mais l’étoile qui irradie la scène est bel et bien Alex Maas le chanteur. Sosie de barbe, de voix et de prestance (enfin presque) de Mr Jim Morrisson himself, la ressemblance est d’ailleurs troublante, jusque dans la diction et finalement même dans la musique, qui évoque les moments les plus psychédéliques des Doors ("The end"). Sans compter sur cette réverb étrange qui "fantomatise" la voix, brrr ça fait froid dans le dos.
Moins glauques et glacials que les Psychic Ills (ils jouent finalement dans la même catégorie, mais avec en plus un chanteur dont on comprend les paroles) mais plus teigneux et, lâchons le mot, accessibles, les Black Angels provoquent la même transe électrique estampillée fin sixities mais avec quelques motifs mélodiques en plus. Motifs d’ailleurs difficilement reconnaissables eu égard à une sono pas très agréable et vraisemblablement mal réglée donnant l’effet de réentendre trop souvent la même chanson. N’empêche que "Young men dead", "Black grease" ou "You on the run" pour parler du dernier album font leur petit effet. Anton Newcombe devrait surveiller ses arrières. Les Black Mountain ont par contre encore un peu d’avance.
Le Myspace
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