La bonne nouvelle du jour vient de la banlieue de Lyon, à Tassin, où le propriétaire des murs d'un cinéma, a demandé et obtenu de l'exploitant la déprogrammation du film "Les Bureaux de Dieu" dont nous vous avions parlé (ici, ici et ici). La raison est simple : le propriétaire est une association catholique "l'Association du Bourg de Tassin" qui possède sur place la cure de la paroisse Saint-Claude, une école catholique, et les locaux dans lequel est installé le cinéma. Rien de plus naturel puisque le bail qui lie les deux parties mentionne :
"Le preneur exploitera la salle pour la projection de films de bonne tenue morale choisis par Chrétiens Média ou tout autre organisme qui lui serait substitué par les autorités ecclésiastiques"
Patrick Récipon, membre de l'Association du Bourg de Tassin, a répondu aux protestation de quelques bénévoles travaillant pour le cinéma :
"Nous respectons la liberté, mais les films que projette ce cinéma doivent respecter l'éthique catholique. Il n'y a aucun contre avis dans ce film. Cela ne va que dans un sens et ce n'est pas le sens dans lequel va l'Eglise catholique de notre point de vue"
Mais Libélyon ne désarme pas et envoie l'argument massue :
"L'Association du Bourg de Tassin n'appartient pas aux courants les plus progressistes de l'Eglise catholique. Elle est très liée à la paroisse Saint-Claude, dont le curé, Mattéo Lo Gioco, membre de la Société des prêtres de Saint-Irénée, est connu de longue date pour ses positions anti-avortement."
Peut-être que le rédacteur de cet article de Libélyon s'imagine qu'il existe des prêtres pro-avortement...