On ne cesse de l’entendre depuis un mois : Barack Obama représente l’espoir pour les Américains, et pas seulement pour eux. Le contexte de crise financière, sociale et internationale aux États-Unis était propice à la croyance populaire voulant qu’Obama puisse sauver la situation et redonner au pays sa confiance … normalement excessive. Nous saurons bientôt si les actes d’Obama seront à la hauteur des attentes immenses que sa campagne a suscité. Pourra-t-il livrer la marchandise? Nous verrons.
Je crois pour ma part que ses intentions sont réelles. Mais pour les imposer à Washington, il aura beaucoup de travail à faire. Il faut dire aussi que qu’Obama n’est pas seulement charismatique, il pose des gestes qui suffisent à inspirer la confiance, même celle de Fidel Castro qui déclarait hier vouloir discuter avec Obama. Il y a effectivement des signes qui ne trompent pas quant à ses convictions d’activisme social et qui devraient amener des changements concrets. Par exemple, en lisant cet article, on apprend qu’Obama sollicite la participation de leaders d’OSBL dans son administration afin d’amener du changement par l’innovation et la créativité.
L.innovation est sur l’agenda de plusieurs grandes organisations à travers le monde, autant privées que publiques. Même IBM en fait son chevail de bataille. C’est normal dans un contexte de crise où il faut trouver de nouvelles façons de penser et de faire les choses. Faire participer des leaders d’OSBL dans les groupes de réflexion dont le mandat est de moderniser le gouvernement en est un bel exemple. Obama mise beaucoup sur l’activisme social des citoyens et le rapporchement (partenariat) entre les individus et le gouvernement. C’est peut-être rêver en couleurs, mais il faut bien admettre que sans cette implication active des citoyens dans l’identification et la mise en place des solutions sociales ou économiques, les chances de succès de n’importe quel programme gouvernemental sont minimes. À suivre avec intérêt…