Magazine Culture
Voilà un petit livre de Nick McDonell que vous lirez en trente minutes. Le titre est un peu racoleur. La couverture parait classe. A l'intérieur ? Du vent ! Ou rien de bien fou.
Nick appartient à une jeunesse américaine dorée, cultivée. Il fait ses études à Harvard alors que s'engage la guerre contre l'Irak. De cette guerre, il parle très peu, on voit apparaitre en filigrane quelques événements, quelques images aux infos pendant que les étudiants courent sur leurs tapis, course à la minceur, course à la beauté. Finalement, que lit-on ? Que les étudiants d'une université prestigieuse passent leurs soirées à boire, se droguer, tirer sur des gobelets en cartons en citant des phrases historiques. Quoi d'autre ? des viols, de la bouffe, des couples qui se marient et se délitent, des jeunes qui s'engagent mais peu, et puis d'abord on ne sait pas combien, ça n'intéresse personne, des étudiants qui bossent... la chose la mieux partagée à Harvard est le manque de sommeil. On croise aussi le créateur de Facebook, on ne sait pas trop pourquoi. Introduire l'argent, les réseaux de gens de qualité ? Et les années défilent sans apporter grand chose. Des enseignements et connaissances, on ne sait rien ou peu. Ce qui compte ? aucune idée. C'est un monde de blasés. Des qualités ? Les chapitres courts, le ton et le style, froids, acerbes. Mais une critique, si elle existe, en négatif.