La passion et l’obsession
La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.
Paul Carvel
Mes rats, ma passion, en particulier mes nus dont je suis raide dingue, m’ont libéré des obsessions négatives et destructrices qui me possédaient avant qu’en 2004 des rattus norvegicus entrent dans ma vie. Ci-dessus, Athos mon Petit Chose, un rat de 20 mois de 347g. De tous mes mâles adorés, c’est celui que j’aime les plus.
Avril, petite rate de 237g -la plus petite est légère que j’aie jamais eu- a le privilège d’être surnommée “ma petite fille”. C’est ma rate la plus expressive, la plus fofolle, la plus comique, la plus attachée à moi. Comme Athos, Avril que j’appelle aussi “ma speedy, mon emmerdeuse, ma jalouse, ma beauté, ma follette ” -plus mes rats ont de surnoms plus je les aime- est la prunelle de mes yeux. Pour vivre elle a besoin de mes caresses et bisous tous les jours. Sinon elle, pourtant pleine de vie, se laisse mourir. Lors de mes vacances en décembre 2007, elle avait laissé descendre son poids à 160g, malgré les bons soins de Madeleine -d’autres rats avaient pris du poids-. Quand je suis repartie au printemps 2008, afin d’éviter que les chouchous ayant besoin de longs moments de contacts avec les humains au quotidien, dont Avril, ne dépérissent, j’ai laissé mes rattus norvegicus les plus fusionnels d’avec ma personne chez Angèle.
Peu de gens comprennent ma passion pour les rats, pourtant, grâce à elle, je suis devenue une personne presque équilibrée. Même si beaucoup, parmi ma famille et mes amis, pensent que je suis devenue folle, cette passion m’a soignée de beaucoup de problèmes que je n’ose pas même évoquer sur ce blog. Folle je l’étais bien davantage avant, mais hormis les objets de mes obsessions -souvent des bipèdes hélas- personne ne le voyait car je parvenais à le cacher aux yeux de -presque- tous. Les rats m’ont permis de canaliser cette “folie”.