Depuis ma note "Putain !", j'essaye de faire une note en mode définition positive. Ce n'est pas simple de manier la nonchalance avec le positif sans tomber dans le cliché hirsute, mondain.
Alors, je me suis mis à danser avec mes émotions pour voir lorsque la musique s'éteint celles qui continueront de me perturber. J'ai l'émotion essentielle simple, je pleure à la fin d'un film romantique surtout quand cela touche les ambiances familiales. Mais ma peine ne vient pas de là.
Je suis chamboulé du dedans quand j'entends un de mes enfants tomber dans les escaliers tant réclamés avant le déménagement. Et je ne vous parle pas de la meurtrissure quand je ressens que l'un d'entre eux se recroqueville sur lui même pour ne pas exprimer une souffrance d'enfance. Parler en les berçant est notre seul pansement. Ma peine est incommensurable quand celle que j'aime s'écarte de notre tendresse. De même pour ceux qui sont toujours là après plus de vingt ans ou ceux qui m'entourent depuis plus récemment.
Et parfois je ne sais rien faire d'autre que de rester dans le silence, par pudeur. Je suis fortiche pour jouer les fortiches mais je suis désarmé devant un cœur qui me chiffonne.
Écoutez d'où ma peine vient, comme dit le bateleur qui voudrait attendrir les étoiles, et peut-être nous connaitrons nous. Au moins un peu.