La condamnation à trois ans et demi de prison du supporteur de l’OM par la Justice espagnole, triste péripétie, me donne l’occasion de jacter sur un sujet qui me brûle les lèvres depuis des mois : le foot. Avant de hurler au blasphème, les p’tits gars, sachez que je n’ai aucun a priori contre ce beau et populaire sport car je suis moi-même né dans une famille peuplée d’accros et de responsables de club. Il n’empêche, je hurle mon ras le bol contre le « tout pour le foot » qui est en train de nous bouffer les yeux et les oreilles et de polluer notre vie de tous les jours !
Je le dis sans la moindre gêne, au risque de choquer certains : le foot est petit à petit devenu jusqu’à dans nos pays dits civilisés « l’autre » opium du peuple en lieu et place de … la religion. Question : à qui profite le crime. Ne cherchez pas trop loin, c’est bien évidemment le fric avec à la base les médias et, dans une moindre mesure, les clubs professionnels qui ont droit aux miettes. Qu’on le veuille ou non, ce truc conditionne maintenant une grande partie de la vie de ceux qui y succombent et pompent celle des autres. Femmes de fans, je vous plains, même si vous avez Delarue et la Star’Ac.
Ce qui fut pendant des décennies « du pain et des jeux » du meilleur aloi pour tout un chacun est maintenant devenu une religion avec ses dieux, ses idoles, son idolâtrie et les excès qui ont noms addiction, chauvinisme exacerbé sinon nationalisme malfaisant. Heureusement, tout le monde n’y succombe pas, même parmi les amateurs, tifosi et aficionados de ce qui fut un sport entier. Je dis bien ce qui fut un sport entier car ce l’est de moins en moins même dans les clubs amateurs. Ce n’est plus qu’un spectacle, pâle ou flamboyant mais le plus souvent pâle, où le spectateur est toujours le pigeon qui vit dans l’illusion. Pénible phénomème de société, mais je ne suis pas là pour moraliser.
Le foot tous les jours en « une » des journaux, tous soirs sur plusieurs des grandes chaînes radios de France (Europe 1, RTL, RMC et dans une moindre mesure France Inter), de Belgique nord/sud et d’ailleurs au mépris de tout le reste, ça me pompe au plus haut point. Prenez l’exemple d’Europe 1 qui en a fait son « prime » quotidien (non sans talent, hé, les deux Alexandre, Delperier et Ruiz). Bof. Je m’arrête là, je sais que le parle dans le vide. Ma femme a bien compris, elle regarde religieusement la Star’Ac. Moi, je vais pieuter.
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Photo www.myfreesport.fr
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