Si l’Assemblée fédérale élit Ueli Maurer au poste de conseiller fédéral, un jour ou l’autre celui-ci deviendra président de la Confédération ou chef Département fédéral des affaires étrangères.
Ce jour-là, il rencontrera, il discutera, il négociera avec des chefs d’Etat et des ministres du monde entier. Avec des ministres d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud.
Peut-être même qu’il se rendra un jour à la Maison-Blanche ou que Barack Obama se déplacera jusqu’au Palais Fédéral.
Et ce jour-là, on aura bien de la peine à expliquer cette affiche aux mains colorées qui « pillent » les passeports suisses, on aura bien de la peine à expliquer cette autre affiche au mouton noir qui se fait éjecter du pays à grands coups de pattes.
On aura surtout une infinie peine à expliquer que celui qu’on a – indirectement choisi – pour nous gouverner est un homme capable de dire des horreurs comme celle-ci :
«Aussi longtemps que je parle de nègres, la caméra reste sur moi» (Solange ich Neger sage, bleibt die Kamera bei mir)
Réfléchissez bien Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, car ce jour-là, il faudra aussi vous expliquer.
- Raison de plus pour signer trois pétitions contre son élection.