Je croyais naïvement que, pour la majorité de mes semblables, la voiture était un objet utilitaire permettant aux êtres humains et aux animaux, avec ou sans bagages ou fardeaux, de se déplacer d’un point A à un point B.
Je croyais naïvement que la voiture symbole de puissance, qui permet à son superman de conducteur - ou de conductrice - de se déplacer à 160 km/h bardé d’acier et donc hypothétiquement invincible, était réservée à une minorité d’allumés du champignon.
Je pensais naïvement que le symbole de virilité et de machisme ne se prêtait qu’à quelques mâles refoulés trouvant une raison d’exister aux yeux du monde par le bruit de leur moteur et de leurs pneus.
Je pensais naïvement que la plupart des conducteurs serait un jour spontanément raisonnable et consentirait naturellement à mettre la pédale douce sur l’usage et l’achat de voitures.
Je pensais naïvement qu’un jour, les villes remplaceraient petit à petit les parkings par des parcs et des places de jeux pour les enfants.
À voir la publicité pour la Citroën C4, dont le deuxième degré cache bien le premier, je pense que ma naïveté est, hélas, avérée : la voiture reste et restera encore longtemps un symbole de puissance et de domination, même pour la marque qui a donné naissance à la sympathique 2 CV.
Citroën C4 : Dancing Transformer
envoyé par nhoizey
Citroen HDI 110 BMP6 FAP
envoyé par boreale