Probablement en avez-vous eu vent: il y a quelques jours, le CREDOC (Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de vie) a publié une étude nous apprenant que 51 % des français considérent le vin comme le produit alimentaire présentant des risques pour la santé, juste derrière la charcuterie.
Plus surprenant, en 2003, c'est seulement 26% de la population qui avait une opinion négative du vin. La thèse défendue par Benoist Simmat et Denis Saverot dans leur ouvrage "In vino satanas" savérerait-elle juste? Les partisans de la diabolisation du vin serait-il en train de remporter la partie? Comment expliquer que, en 5 ans, l'opinion des français sur le vin soit deux fois plus mauvaise..?
L'étude nous apprend en outre que "Hier produit du terroir, symbole de l'identité gastronomique française, le vin est désormais considéré comme un produit alcoolisé comme les autres". Voilà qui est plus inquiétant. Si nous défendons, chez ochato, les vins bios, ce n'est pas par effet de mode, mais parce qu'en étant le plus naturel possible, en ne voyant pas son identité masquée par des éléments extérieurs, le vin exprime l'environnement qui l'entoure, et redevient expression d'un terroir. A lire les conclusions de cette étude, il semblerait au contraire que la standardisation et les manipulations dont est parfois victime le vin lui ait fait perdre cette spécificité aux yeux du grand public. D'où la nécessité de continuer à défendre les vins de terroir et de caractère.
Donc, la vox populi pense que le vin est dangereux pour la santé. Heureusement, la vox populi se trompe souvent. Et en l'occurence, c'est même prouvé.
Plus de 30 années de recherches menées dans différents pays et sur divers groupes ethniques, ont démontré le rôle de l’alcool dans la protection des maladies coronariennes ainsi que la réduction de la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires. En effet, chez des sujets suivant un régime alimentaire sain et équilibré, le risque d’infarctus du myocarde est nettement diminué dans le groupe qui consomme du vin avec modération que dans le groupe non consommateur de vin.
Le vin est constitué de plus de 5OO éléments, et parmi ceux-ci, éthanol et polyphénols ont une action cardio-protectrice avérée. Ils présentent en outre d'autres bénéfices, comme une protection contre les cancers de l'estomac et de la prostate, ou une lutte contre le vieillissement cérébral.
Le vin n'est donc évidemment pas à ranger aux côtés des alcools forts, et le mot d'ordre est bien sûr de consommer avec modération.
Mais à raison de 2 verres par jour, le vin rouge constitue une véritable arme contre les maladies cardiovasculaires, aussi bien sur un plan préventif que thérapeutique.
Il est temps que le vin ne soit plus considéré comme un produit dangereux pour la santé, mais comme un nutriment qui, consommé modérément et au même titre que les fruits et légumes, constitue une mine de bienfaits pour l’organisme.
Source: www.carevox.fr
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