François Fillon défend le plan présidentiel présenté à Douai dans des conditions de fond comme de forme qui ne mobilisent plus l'opinion.
Trop de plans tuent ... le plan qui devrait compter. Depuis septembre, les plans se succèdent à un rythme tel que plus personne ne dégage des idées forces en dehors de sommes considérables qui accréditent le sentiment que le déficit va atteindre des profondeurs abyssales.
Si pendant longtemps les Français semblaient étrangers à la question du déficit, ils avaient été marquées par la "révélation des caisses vides" et comprennent donc désormais que c'est un "trou qui est creusé".
La "pédagogie du déficit" est née et elle frappe directement les annonces du pouvoir.
La similitude des "grandes messes" lasse également avec tous les décideurs sagement réunis pour applaudir docilement les mots clefs. La "France d'en bas" attend davantage de simplicité et de proximité.