Et soudain... Comme s'il en pleuvait... les milliards qui tombent... Juste avant Noël, c'est cool.
Des milliards d'abord pour aider les banques, qui aideront donc l'état, qui ensuite aide les entreprises, automobiles et du bâtiment notamment, qui bien sûr créeront de l'emploi et de la richesse. Pas de taxes pendant un an pour ceux qui embauchent. Les vieilles voitures au cimetière.
Ces milliards, avant, étaient introuvables. Manquants. On ne pouvait rien faire. On devait démanteler, le service public notamment, l'école, la santé, la solidarité, tout ça.
Ô, pas tromperie sur la marchandise, non. Pas tromperie. Le type a été élu. Sa clique s'exécute. Et nous avec. Les jeunes paieront. L'environnement continuera de souffrir. Après nous le déluge, encore et encore. La dette se creuse.
C'est bien connu : quand ça ne fonctionne pas, quand ça ne fonctionne plus, il faut investir. On fait tous ça dans notre vie de tous les jours. C'est bien connu. Un coup de Marseillaise, chantée à gorge déployée, et hop. Vite. En voiture Simone. Tout de suite la suite.