Comme on peut le voir sur ma photo ci-dessous (ci-dessous ! pas ci-contre ! à gauche c’est juste une illustration de l’article, ah la la ça commence mal…) j’ai une chevelure abondante qui m’amène très souvent chez le coiffeur. Séance pénible s’il en est car j’entre alors dans un monde peuplé de gens charmants et affables… mais qui ne comprennent pas ma langue. Malgré les explications, les gestes, je n’obtiens presque jamais ce que je souhaite. C’est toujours trop court, trop effilé, dissymétrique, inégal et souvent trop gonflé car même si l’on a pris soin de refuser le brushing ils finissent toujours par sortir leur brosse… Il y a un mur d’incommunicabilité entre nous - pour avoir testé des coiffeuses chinoises récemment débarquées, ce n’est pas pire et ça coute moitié prix…
Mais heureusement aujourd’hui il y a le web, source inépuisable d’informations, avec notamment des méthodes Assimil pour parler coiffeur. Et oui, ça existe !
Sur le site Choisir un coiffeur vous trouverez les questions à poser dès votre arrivée pour entrer en contact avec les autochtones et les quelques mots de vocabulaire à maitriser impérativement pour ne pas vous faire arnaquer (la cliente est naïve et inconsciente). Si vous avez plus de temps avant votre départ vous pouvez consulter Le dictionnaire du bien parler chez le coiffeur qui vous donne pleins de judicieux conseils comme se munir d’une photo - le coiffeur comprend alors tout de suite que c’est ce à quoi vous voulez ressembler. Enfin il existe aussi un guide du parler coiffeur au masculin : Que demander à son coiffeur ?
Voilà, c’est tout. Bonne coupe !