Plusieurs évènements relativement importants sont au menu du Marvel Icons #44 sorti hier. Plus une nouvelle équipe créative qui débarque en grande pompe sur Fantastic Four.Bonne surprise pour commencer avec New Avengers puisque non seulement Brian Michael Bendis a centré l'histoire sur Jessica Jones mais, en plus, c'est Michael Gaydos qui signe les dessins. On se croirait presque revenu au temps d'Alias du coup. Vous le savez si vous avez lu la revue du mois dernier, notre petite Jess a décidé de se faire recenser afin d'éviter à son bébé les dangers de la clandestinité. Et c'est peu de dire que Luke Cage ne le prend pas trop bien.Typiquement le genre d'épisode rare et appréciable, avec du sens, un relationnel très développé entre les personnages et peu (ben là pas du tout) de combats. Le mois prochain, même recette mais cette fois-ci avec Echo en vedette et dessinée en plus par son pôpa, le talentueux David Mack.Panini a décidé de faire un maximum de bruit autour de l'arrivée de Mark Millar et Bryan Hitch sur la série Fantastic Four, on a même droit à une annonce directement sur la cover au cas où certains ne seraient pas encore au courant de "l'évènement". Pour l'instant ça commence tranquillement, sans que l'on puisse vraiment s'emballer pour le scénario (mais il faut dire que les FF ne sont pas, et de loin, mon équipe favorite) ou le graphisme d'un Hitch que je trouvais meilleur sur les Ultimates (ou alors c'est vraiment la famille Richards qui ne me revient pas). Bon, il y a quand même une double page assez impressionnante où l'on voit un monde, en construction, censé servir de refuge lorsque la terre mourra...Les frères Knauf continuent leur (long) arc en cours (c'est le septième épisode tout de même) sur Iron Man avec Carlo Pagulayan ici aux crayons. Tony Stark ayant utilisé dernièrement une arme nucléaire "propre" contre une cible située dans le Nebraska, le voilà, lui et les officiers du SHIELD, au coeur d'une enquête lancée par l'ONU et la Commission aux Affaires Surhumaines. Avec toujours en toile de fond la menace du virus Extremis tombé entre les mains du Mandarin. Ce dernier est d'ailleurs assez inquiétant, et tout à fait crédible, dans sa version moderne. Comme quoi la sobriété a parfois du bon (sauf à Lille, comprenne qui pourra).On termine enfin par Captain America et le retour non pas de Steve Rogers (vous vous souvenez bien qu'il est mort tout de même ? petit rappel sinon) mais de ce qu'il représentait. Eh oui, un nouveau Cap débarque, avec le bouclier traditionnel et un costume tout neuf redessiné pour l'occasion. Toujours Ed Brubaker au scénario et Steve Epting au dessin. L'histoire colle à l'actualité puisque le sujet tourne largement autour de la crise économique avec même une évocation des subprimes. Attention, on ne tombe pas dans le traité économique pour autant hein, au contraire, la scène finale est même particulièrement spectaculaire et inattendue (et n'arrangera pas la popularité de Stark et du SHIELD).Une rupture sentimentale, l'entrée en scène du nouveau Captain America (sans passer par la case "j'suis même pas mort !") et une nouvelle équipe créative très attendue, voilà qui est plutôt pas mal pour ce dernier Marvel Icons de l'année. Le niveau général est en tout cas très bon. Passera l'hiver sans problème.