Pouischhh…

Publié le 03 décembre 2008 par Lawrence Desrosiers
Il y a crisette sur la colline parlementaire.
Certains journalistes disent putsch, moi je dis pouischhh. Un putsch, c’est un coup d’État ou soulèvement organisé par un groupe politique armé en vue de prendre le pouvoir. Un pouischhh, c’est une petite vapeur provoquée par une bonbonne aérosol. Ça peut être aussi une entente douteuse de trois politiciens qui d’ordinaire ne s’entendent pas du tout, qui n’ont pas les mêmes buts, au contraire, et qui soignent leur pouvoirite aigue en trahissant la population qui les a élus pour d’autres raisons. En mots plus simples, nous assistons présentement à la plus grande marque d’irrespect par la « pas de classe » politique de toute notre histoire.
Un homme (Harper) et son parti sont élus comme gouvernement minoritaire par la population. Il refuse ce choix du peuple et provoque des élections. Il est réélu minoritaire. Aussitôt repris le pouvoir, il fait des propositions arrogantes comme s’il était majoritaire. Les trois opposants qui s’opposent quotidiennement entre eux, se racolent, pour renverser le gouvernement. Pire, l’auteur de la loi sur la clarté (Stéphane Dion), un traître au Québec, est appuyé par un souverainiste (Gilles Duceppe). Je crie à la honte, à l’irrespect, à l’insulte d’un peuple.
Au Québec, ce n’est pas mieux. Un premier minustre élu minoritaire par la population, ne respecte pas le verdict, provoque lui aussi des élections, malgré l’opposition à ce fait dictée par cette même population. J’hurle à la honte, à l’irrespect, à l’insulte d’un peuple.
C’est la valse des politicons, la valse de la pouvoirite aiguë. Le racolage des racoleux, de ceux qui ne nous respectent pas. Ils viendront se plaindre que les gens n’ont pas une bonne opinion d’eux. Ils travaillent fort pour exploser cette réputation.
Il y a des pays où ça ferait longtemps que le peuple serait monté aux barricades, afin de leur foutre des coups de pieds à leurs politiculs.
P. –S. : Je vais marcher au Boisé de la Pointe St-Gilles, j’apporte des cacahuètes, j’en donne aux mésanges et aux écureuils; ça va me faire du bien.
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