Les humanitaires présents y tirent la sonnette d’alarme soulignant que les catastrophes naturelles ont quadruplé en 20 ans. Les sécheresses sont par exemple plus longues et plus soudaines. A Poznan, chacun y va de sa petite métaphore pour expliquer que ça va mal, très mal.
Ainsi Charles Vincent du Programme Alimentaire Mondial (PAM) inquiet du peu de réactivité aux cris d’alarme lancés, métaphore ainsi (*): “C’est comme quand vous regardez votre montre, vous ne voyez pas les aiguilles bouger et pourtant elles avancent“.
Dans le même registre, José Riera du Haut Comité des Nations unies pour les réfugiés (HCR) est pas mal non plus quand il parle des déplacés climatiques : “ils sont comme l’éléphant dans le salon, celui que tout le monde essaie d’ignorer“.
Je me demande ce que l’on pourrait dire des futurs conflits armés ; ceux qui ne manqueront pas d’apparaître comme l’une des conséquences les plus tragiques du réchauffement climatique (accès à l’eau, déplacements forcés, etc…) : “Avant on allait dans le mur, maintenant on y va en klaxonnant” ?
Envoyez-moi donc vos métaphores, après tout ce serait peut-être un moyen original de tenir ainsi le monde en en haleine et en alerte.
(*) oui je sais le verbe métaphorer n’existe pas, mais avouez que le néologisme sonne bien.
PS : illustration Willem, empruntée ici.
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