Je continue mon (re)-visionnage de la filmographie de Stanley Donen et aujourd'hui place à son tout premier film, coréalisé avec Gene Kelly.
Un jour à New York
(On The Town)
USA, 1949
Réalisation: Stanley Donen & Gene Kelly
Chorégraphies: Stanley Donen & Gene Kelly
Trois marins sont en permission de 24h à New York. Alors que le plus jeune ne rêve que de visiter la ville et ses lieux célèbres, les deux autres n'ont d'yeux que pour les jeunes newyorkaises. En chemin ils feront la connaissance d'une mystérieuse danseuse, d'une chauffeur de taxi peu farouche et d'une étudiante en anthropologie fascinée par la gent masculine.
La MGM jouait un coup de poker sur ce film. Embaucher en tant que réalisateurs un couple de novices qui n'avaient fait leurs preuves jusqu'à lors qu'en tant qu'acteur et chorégraphes était quelque peu risqué mais tout à fait dans la lignée de la politique de la firme. Bien conscient de l'ampleur de la tâche qui leur était impartie Stanley Donen et Gene Kelly avait alors tenté le tout pour le tout et innové en proposant des vues réelles de la ville. New York est ainsi traitée non plus comme un simple background mais comme le 7ème personnage de ce film.
Avec le recul il est également assez facile de considérer ce Un jour à New York comme une sorte de coup d'essai pour Chantons sous la pluie. En effet on y retrouve des traitements assez identiques notamment lors de la scène de rêve A Day in New York qui rappelle dans sa construction, son esthétique et son écriture chorégraphique le Broadway Ballet. Les parties chorégraphiques sont d'ailleurs très bien écrites et souvent inventives (ce qui n'est pas surprenant), dommage que certaines chansons soient un peu bancales, ou du moins pas vraiment à la hauteur.
Sinon dans l'ensemble j'ai trouvé le film très bon mais un poil daté, non pas dans son esthétique, mais dans les sujets qu'il aborde notamment lors de la scène Primitive man au musée d'histoire naturelle. Le style de scène qui ne passerait pas vraiment aujourd'hui, du moins moi je l'ai trouvée très mentalité années 40-50… je vous laisse juger…
Note:
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