Déjà dans l’antiquité le fer était réputé repousser les démons et les esprits des morts. D’où l’utilisation en magie d’outils ou amulettes en fer. Le fer à cheval protège contre le mauvais œil et les sorcières.
Il arrive qu’on trouve un fer à cheval sur la porte d’une église. Selon la légende cependant, ce fut St Dunstan -maréchal ferrant- qui donna au fer à cheval, accroché au-dessus d’une porte d’entrée, son pouvoir spécifique contre les forces du Mal. Il rencontra un jour Satan lui même qui voulu se faire fixer des fers, la maréchal le reconnu à ses pieds fourchus et lui rendus le ports des fers si douloureux que le démon implora qu’on les lui retire. Saint Dunstan passa le marché suivant, il retirait les fers contre quoi Satan s’engageait à ne jamais franchir le seuil d’une demeure dont la porte d’entrée était surmontée par un fer à cheval.
Attention le fer a cheval il ne porte bonheur qu’à condition d’être trouvé par hasard sur un chemin, tourné vers le sol et de comporter sept trous, quatre sur la branche gauche, trois sur celle de droite. Il protège du Diable lorsqu’il est cloué en forme de C , face à la porte d’entrée. Certains prétendent qu’il faut l’accrocher pointes vers le haut, afin que ses pouvoirs ne s’échappent pas !
Au cheval se rattache également une légende saintongeaise celle du Cheval Mallet ou le Ch’vau Mallet de l’enfer. Il sortait du bois le soir, s’offrait à vous raccompagner et si vous n’aviez pas en poche le sou béni marqué d’une croix, vous étiez obligé de le suivre, et commençait alors une chevauchée infernale qui durait toute la nuit. Celle ci se finissait avec les membre brisés, ou bien au plus profond d’un puits. Dans tout les cas vous n’en réchappiez pas.
Photo par dalbera
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