La papinade prend sa retraite

De retour d'une table ronde consacrée à la médiatisation de l'équitation et l'impression de répéter toujours les mêmes choses à savoir que les résultats constitue l'élément indispensable mais pas forcément suffisant, que la concurrence est rude entre les sports et que sans un "bon client", un champion avec une belle gueule ou une belle histoire, point de télés ni de journaux... Bref, du grand classique...

Pour le miam miam fifilles de la semaine, une suggestion de Xtine (sur les recommandations de Sabine si j'ai bien compris...)... Evidemment, si des mecs comme ça existent, c'est plus du jeu !

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Pour débuter cette news, j'aimerais rendre un petit hommage à Alain Pécheral. Lundi, ma seule crainte lors de mon retour de Finlande était que mon avion ait du retard et que je manque le pot de retraite d'Alain. Eh oui, Alain part à la retraite après une longue carrière de journaliste entamée dans la presse régionale du côté de Marseille et depuis plus de dix ans à la rubrique foot de L'Equipe. Alain, c'est d'abord un passionné de foot. Un vrai, un pur. Lors de ce pot, une fause Une de L'Equipe lui a été remise avec une photo parue dans un vieux numéro de France Football des années 50 pour un reportage consacré à un match de l'OM. On y voit un petit ramasseur de balle d'à peine dix ans au stade vélodrome... Et bien sûr, c'est Alain. Pour l'anecdote, Alain, auteur de nombreux ouvrages de référence sur l'OM, est celui qui inventa le terme de "papinade" alors qu'il oeuvrait à La Provence et que Papin multipliait les buts incroyables.
Alain, avec sa compagne Corinne,  s'est aussi la cheville ouvrière des Chouettes d'Issy-les-Moulineaux, le club de foot au féminin où j'ai oeuvré il y a quelque temps. La preuve que l'on peut suivre au quotidien le sport de très haut niveau et rester en contact avec la "base". Si les filles sont passées en très peu de temps du plus bas niveau régional à la Division 3 nationale depuis cette saison (où elles  sont actuellement deuxièmes et toujours en course pour la montée en D2), elles le doivent en très grande partie à Corinne et Alain. A leur passion, à leur dévouement... Car au-delà d'une équipe première, le club s'est formidablement structuré avec tois équipes seniors, des 16 ans, des 13 ans, des débutantes, un staff technique diplomé... Pas sûr (pas sûr du tout, même) que leur succession soit de la même qualité... 

Alain,  bonne retraite. Profite bien de ta piscine dans les Cévennes et de tes petits-enfants. Et à très vite ! Allez l'OM, allez les Chouettes ! (tu vois tu auras même réussi à me faire reparler des filles... bel exploit).

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Tant que je suis dans le foot fifilles, je vous rappelle que les Bleuettes disputent la demi-finale de la Coupe du monde 20 ans, ce jeudi soir. Elles seront opposées à la Corée du Nord. Bon, pour être honnête autant j'étais assez serein pour le macth contre l'Argentine et le Nigeria, autant, je suis plutôt mesuré pour cette demie. La Corée du Nord, c'est fort. Les Nord-coréennes ont d'ailleurs remporté il y a un mois la Coupe du monde 17 ans. L'autre demi-finale opposera les Etats-Unis à l'Allemagne.

Le match France- Corée du Nord est diffusé en direct sur Eurosport, ce jeudi à 20 heures... Allez les filles !

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Belle la satisfaction de voir Isabelle Stoehr, notre meilleure joueuse française de squash, grimper au douzième rang mondial, soit son meilleur classement. Une belle récompense pour Isa qui bosse dur depuis des mois et qui a selon les spécualistes la meilleure "main" du circuit. Et quelque chose me dit qu'Isa n'a pas fini de grimper dans la hiérarchie planétaire.

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On y est ! La SaintéLyon, c'est samedi. Mon dernier gros rendez-vous de cette saison 2008 particulièrement dense. Départ à minuit de Saint-Etienne et arrivée j'espère neuf heures plus tard à Lyon, après 69km à la lampe frontale, dans le froid et si tout va bien sous la flotte ou la neige.  Ben oui sinon, c'est pas drôle. Bon, sincèrement, je ne suis pas très serein. Etant un peu cuit depuis plusieurs mois, j'ai pris l'option "fraîcheur maxi". Pratiquement plus rien depuis le semi de Boulogne il y a trois semaines, si ce n'est deux petites séances dans la neige suédoise. Je pars du principe qu'avec ma grosse saison, la caisse, je l'ai. Pour le reste, on verra bien. Les seules choses dont je suis à peu près sûr c'est que je vais avoir mal au dos, que le mental va être déterminant et qu'il arrivera un moment dans la nuit où lui seul me fera avancer. La gestion de la course ne me pose a priori pas trop de soucis non plus... Je sais partir prudemment et ne pas griller toutes mes cartouches d'entrée. Pour le reste, eh bien , vive l'impro... Je vais courir cette épreuve au feeling et on verra bien où ça me mène... En tout cas, j'en connais une qui va récupérer un zombi dimanche midi.... Béné, va falloir me chouchouter hein...