Depuis quelques mois que nous échangeons sur ce blog je me suis souvent entendue dire que pour les jeunes rien ne valait l’extérieur, et moi de répondre que c’était hyper dangereux compte tenu de leur jeunesse justement qui combinée à mon manque d’expérience rendait la chose exponentiellement risquée.
Mais le fait est qu’à tourner en rond comme un poisson dans un bocal depuis des mois, j’en ai eu assez, la saturation totale et maintenant je ne fait plus que de l’extérieur avec zonzon par tous les temps. Comme quoi, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Passée la période de mise en confiance qui a été longue entre nous (6 mois quand même), nous voilà la plupart du temps seuls, dans la nature partis pour une ou deux heures, 3 ou 4 fois par semaines.
Ce que je n’aurais pas cru avant c’est que l’on puisse apprendre autant à un cheval et à cheval en extérieur. D’une les transitions, passées les premières sorties qui se firent au pas et uniquement au pas. Puis quelques foulées de galop accidentelles, puis la mise en confiance du cheval lui même pour passer des choses qu’il craint mais que malgré tout il passera en se reposant sur moi. Bref l’extérieur a tout bon.
En plus, j’y trouve ce que d’autre doivent trouver dans le yoga je pense, le vide total, on ne pense à rien, on laisse tout derrière soit, les soucis, les trucs à faire, le stress du quotidien…. Dans une bulle, le cheval et nous sommes dans une bulle et là est la magie. Au point que parfois au retour il faut se secouer pour redescendre un peu dans le monde « des autres » et réintégrer leur vie.
Un moment à part, et je crois enfin ce mois-ci mon équitation à moi. Je sais, il y en a que cela va faire sourire compte tenu du fait que je change d’avis comme de chemise, on verra bien. Juste si je veux pouvoir continuer dans ce sens sans amputation pour cause d’engelures, il faut vraiment investir dans un équipement adéquate
Et puis attention, c’est pas parce qu’on se détend en extérieur, qu’on ne reste pas vigilant, pour nous ça ne pardonnerait pas!
Photo par Eduardo Amorim