30 rock : 1.14 L’insulte

Je n’en reviens pas. Encore un épisode très moyen de 30 rock ! Où est donc cette série formidable raflant tous les prix lors des différentes cérémonies ?

L’épisode se divise en deux intrigues. D’un côté Jack, de l’autre Lemon. Et le meilleur se trouve de quel côté ? Allez devinez, prenez les paris, faîtes quelque chose. Et oui du côté de Jack Donaghy.

Jack se rend à un tournoi de golf contre le diabète et emmène Tracy avec lui afin d’impressionner les grands patrons. Bien mal lui en a pris car on connaît Tracy et cela va virer au désastre tout en dénonçant le racisme. Ainsi Tracy se rend compte qu’il est le seul noir présent et si Jack l’a invité c’est uniquement pour qu’il fasse des blagues, bref qu’il soit son bouffon. Et si Tracy va un peu loin, il n’a pas fondamentalement tort de se rebeller face à cette situation. Le gag final est à mourir de rire même si la chute était prévisible. Tracy fait un discours émouvant sur sa fille atteinte de diabète qui émeut toute la salle. Le seul problème, Tracy n’a pas de fille. Et non !

Kenneth est au fond le personnage le plus drôle de la série tellement il est décalé mais à sa propre manière. Celui ci est tout gêné car l’une de ses collègues l’a embrassé sur la joue et il trouve cela terriblement inapproprié. J’adore son personnage de célibataire endurci, candide et démodé.

Liz, elle, semble seulement comprendre qu’elle est la patronne et qu’elle doit accepter de ne pas être aimée de l’équipe de scénaristes. Une histoire extrêmement convenue. Elle essaye de se faire bien voir en offrant des gâteaux mais être une patronne cool à des inconvénients aussi car elle se retrouve à devoir faire le travail toute seule. C’est visiblement le revers de la médaille. C’est très premier degré mais ça pose néanmoins un bon questionnement sur le rôle du patron. Mais c’est, il faut le dire, vraiment très très moyen.

30 rock est donc vraiment dans une mauvaise passe en ce moment. Les personnages principaux sont bons et même très amusants mais il y a un manque cruel d’inspiration et même d’humour car le but de la série est de faire rire ou au moins sourire. Bref de passer un bon moment et là je dois dire qu’on s’ennuie et on reste un peu sur notre faim. Au point que j’avais envie d’enchaîner vite fait avec un deuxième épisode afin de laver cet affront. Je vous rassure, j’ai résisté à cette tentation. 30 rock a donc grand besoin d’un boulet de canon afin de décoller car là je commence pas mal à déchanter alors que j’aimais beaucoup la série en début de saison. Là cet enchaînement d’épisodes moyens avec finalement peu d’épisodes pleinement satisfaisant commence à être vraiment à m’agacer. Ou alors serait ce moi qui ne saurai pas apprécier la série à sa juste valeur ? Mon dieu, je suis un monstre.