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Des lettres oubliées de Napoléon aux Invalides

Par Benoit De Sagazan

PATRIMOINE - NAPOLÉON

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L'AIGLE ET LA PLUME, le retour des manuscrits
Une des plus importantes collections privées de lettres et manuscrits jamais constituée autour de Napoléon Ier est revenue sur le sol national, en provenance des Etats-Unis.
Exposé sous le Dôme des Invalides, à côté du tombeau de l'empereur, cet ensemble rassemble des pièces exceptionnelles et particulièrement émouvantes : 1500 pages qui couvrent la carrière de Napoléon Ier, depuis ses débuts à l'Ecole militaire de Brienne, jusqu'aux dernières volontés du captif de Sainte-Hélène.
Cette exposition est organisée par la société Aristophil, en partenariat avec le musée de l'Armée et la Fondation Napoléon et présentée jusqu'au 1er mars.

Exposition incluse dans le billet d'entrée au musée de l'Armée

Légende photo ci-contre ; Bonaparte. Lettre à Murat, son aide de camp à Paris, Tortona (Italie), 16 Floréal (5 mai 1796). Lettre autographe signée Bonaparte, 1 p. (coll. privée / Aristophil, Paris)

Lu dans Le Firaro du 2 décembre 2008 sous la plume de Valérie Sasportas :
Des lettres oubliées de Napoléon aux Invalides
Plus de 500 documents signés de l'Empereur ont été rapatriés, cet été, de Boston à Paris, et sont exposés au Musée de l'armée à partir de mardi.

Extrait :
Ce sont 503 documents d'époque, des lettres, des manuscrits, signés Napoléon et parfois même écrits de sa main (une rareté), retraçant sa carrière depuis ses débuts, à l'école militaire de Brienne, jusqu'aux dernières volontés du proscrit de Sainte-Hélène. On y découvre « un poète en action », selon le mot de ­Chateaubriand. Voici un chef militaire lyrique et enflammé pour galvaniser ses troupes. Un politique lucide pour analyser la République dans une lettre à son oncle. Un être émouvant quand il évoque, dans une ­missive à son beau-frère, le vol de l'Aigle, « J'ai traversé la France »… On y découvre aussi le financier, l'administrateur et puis l'amoureux maladroit de Joséphine, à l'âge de 16 ans. Enfin le captif qui, face à la mort, refuse d'être soigné par le médecin imposé par son geôlier anglais.

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