Devant les assises de Nמmes on juge en appel Marc Cecillon, ancien capitaine du XV de France, meurtrier de son יpouse.
Pour ce deuxiטme procטs la dיfense fait le choix de se passer du tיmoignage de la grande famille du rugby contrairement א la premiטre fois.
C’est vrai qu’appeler comme tיmoin א dיcharge une famille qui porte sa part de responsabilitי dans "l’affaire Cecillon" n’est pas opportun.
Le meurtrier est un alcoolique. Toute la famille du rugby le sait violent quand il a bu. Elle en rit quand il est saoul. Et ne lui refuse jamais le petit verre supplיmentaire de l’amitiי. Elle en fait un coq de village auquel on pardonne tout au prיtexte qu’il est le grand Marc, rugbyman exceptionnel.
Personne ne pose la question de savoir comment Marc Cecillon fait entrer en France l’arme du crime au retour d’une tournיe en Afrique du Sud. Cela יvite de mouiller un haut dirigeant passe-murailles.
Bref, quelque part, Marc Cecillon est le fגcheux exemple d’un aprטs rugby ratי parce que pas prיparי par l’idole et les amis de la famille.
Aujourd’hui le meurtrier est un homme seul. Plus de femme, plus de famille. Mךme plus la famille du rugby.