Une centaine de pays vont signer ce mercredi à Oslo la première convention qui interdira désormais les bombes à sous munitions. Un texte adopté à Dublin, en Irlande, en mai, et salué par l'ONU, mais refusé par les Etats-Unis, la Russie et Israël, grands producteurs de ces BASM. Depuis 40 ans, 400 millions de ces mini bombes ont été larguées par avion ou roquettes sur le Vietnam, le Laos, le Cambodge, l'Afghanistan, l'Irak, l'Erythrée, ou le Sud Liban. Entre 5 et 40% n'auraient pas explosé à l'impact et continuent de tuer et de mutiler les populations. La France, qui était réticente au départ puisqu'elle a produit ces bombes à sous munitions et en stocke encore, a décidé de soutenir le processus d'Oslo, et même de le promouvoir.