Il n’y a rien de très surprenant dans ce que vous avez pû entendre aux nouvelles depuis hier : l’agent Jean-Loup Lapointe ne sera pas accusé pour la mort de Freddy Villanueva, qui a été tué lorsqu’il jouait aux dés avec ses amis. Malgré les témoignages contradictoires du côté de la police, l’agent du SPVM s’en ait tiré avec rien, avec le support de ses amis policiers. C’est ce qui se passe lorsqu’on mandate la police pour enquêter sur la police : l’impartialité est inexistante.
Au début, suite à la mort du jeune homme, les policiers affirmaient qu’ils étaient entourés d’une vingtaine de personnes, très menaçantes, mais plus tard, cette version changea continuellement. Les jeunes n’étaient pas aussi nombreux et de toute manière, ils n’étaient pas armés ni dangereux.
Toute cette histoire nous montre que nous vivons dans une société d’injustice, dans laquelle les agents de l’État peuvent tuer quelqu’un pour s’en tirer par la suite. Cette décision préférable aux policiers a été prise sans prendre en compte la colère et le désespoir de la famille, des amis de Freddy Villanueva, ainsi que du quartier au complet de Montréal-Nord.
En plus, au lieu d’essayer de comprendre la réalité de Montréal-Nord depuis cette affaire, les policiers ont préférés miser sur la répression, lorsque c’est justement cette répression injustifiée qui est le problème ! Hier soir, c’était la surveillance policière intensive qui était pathétique. Les flics ne comprendront jamais, tout comme l’ensemble de l’État et des différents partis bourgeois !
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